Les vives tensions politiques que le Gabon semble vivre ces derniers temps suscitent pas mal d’intérêt au sein de l’opinion publique du pays qui s’en inquiète. Notamment dans divers états-majors politiques qui n’en font pas l’économie d’une dénonciation ouverte des actes visiblement instrumentalisés.
L’Union pour le développement et l’intégration sociale (Udis) lors d’une récente déclaration par voie de presse en a fait état de cette situation. La formation politique chère à Hervé-Patrick Opiangah (HPO) n’a pas caché sa fermeté en condamnant ces actes qualifiés de « barbarie fomenté par des bandes de vandales surexcités », a dit le porte-parole de l’Udis, Jo-Dioumy Moubassango, s’appuyant sur le principe des libertés fondamentales garanties par la constitution gabonaise.
L’Udis est l’une des rares formations politiques de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence qui soutient l’action du chef de l’État, à avoir dénoncé de manière énergique, ces actes qui perturbent le climat préélectoral gabonais. Face à la problématique de la « Dénatalité » au Gabon dont la population décroît du fait de la natalité des gabonais qui décline dangereusement, l’Udis propose des solutions courageuses qui créent la confiance : le « repeuplement » du Gabon par les gabonais.
En position d’avant-garde, l’Udis insiste sur la tenue d’une Conférence nationale consacrée exclusivement aux problèmes de l’économie, du social, de l’emploi et du mieux-vivre des gabonaises et des gabonais. Dont deux raisons principales militent en faveur de l’organisation de ses Assises : la recherche d’un Consensus national ; Scruter tous les voyants de l’économie gabonaise, etc.
Laure-Yasmine Nzang.