Le président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), Hervé Patrick OPIANGAH, a lancé un appel vibrant à la population gabonaise à voter « non » à la nouvelle constitution lors du référendum du 16 novembre prochain.
Devant plusieurs militants de son parti réunis pour la circonstance, le jeudi 14 Novembre 2024, à la Chambre de commerce de Libreville, HPO a fustigé le processus d’élaboration de la constitution et dénoncé son contenu, qu’il juge absolutiste et contraire aux aspirations du peuple.
L’ancien allié du général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, acteur majeur du coup d’État du 30 août 2023, s’est montré particulièrement virulent dans sa critique de la nouvelle constitution. Il a accusé le régime en place de poursuivre une campagne de propagande excessive et de ne pas tenir compte des aspirations du peuple à une constitution issue d’un dialogue national inclusif.
Une vue des militants de l’UDIS@mediaposte
Ce dernier a également soulevé des inquiétudes s’agissant les dispositions de la constitution, qu’il juge liberticides et propices à un système politique autoritaire. Il a notamment pointé du doigt la concentration des pouvoirs, l’amnistie de crimes non-identifiés, le service militaire obligatoire et les dépenses militaires excessives.
Dans un langage chargé d’émotion, il a appelé le peuple à défendre sa dignité, son honneur et ses libertés démocratiques. S’appuyant sur des arguments logiques et des exemples concrets, il a affirmé que la nouvelle constitution représente une « prison légale » et une menace pour la démocratie au Gabon.
D’après son leader, l’UDIS s’engage donc à mobiliser ses militants pour voter « non » au référendum et à contester la légitimité de la nouvelle constitution. Cette prise de position s’inscrit dans une campagne de résistance contre le référendum suscitant de vives réactions au sein de la sphère politique gabonaise.
S.E MISSEVOU