Dans un post sur Facebook, l’ancien Premier ministre du Gabon, Raymond Ndong Sima, argumente en faveur du coup de force militaire récent dans le pays, suggérant qu’il pourrait être un « moindre mal » pour le Gabon, à condition de respecter trois conditions pour une transition réussie.
Premièrement, Ndong Sima propose que « l’interruption du processus électoral soit limitée dans le temps et ait pour objectif de réévaluer la Constitution, le dispositif électoral, la liste électorale et le découpage administratif du pays ». Ces évaluations viseraient à garantir un équilibre territorial et à renforcer la démocratie.
Deuxièmement, l’ancien Premier ministre estime que « les forces de défense devraient adopter une approche inclusive en impliquant tous les acteurs politiques du pays dans la réécriture du cadre électoral ». Cette démarche permettrait de garantir un système démocratique équitable. De plus, « les forces de défense devraient s’engager à ne pas participer activement aux élections qu’elles organiseront à la fin de la transition, afin d’assurer leur transparence et leur impartialité ».
Troisièmement, Ndong Sima souligne l’importance « d’une alternance politique démocratique, où les élections se déroulent de manière juste et transparente, avec des institutions impartiales et des règles de fonctionnement objectives ». Malheureusement, ces conditions n’ont pas été respectées ces dernières années au Gabon, ce qui a conduit à l’intervention militaire. Ndong Sima suggère que « cette intervention représente une opportunité pour réformer la vie politique du pays et rétablir des élections crédibles ».
En conclusion, Ndong Sima affirme que si ces trois conditions sont remplies, l’intervention des forces de défense et la dissolution des institutions pourraient être considérées comme un « moindre mal » pour le Gabon. Cela permettrait au pays de se réaligner sur la voie d’une véritable démocratie.
Le fils du bled