L’affaire fait actuellement le « buzz » sur les réseaux sociaux, et reprise en boucle par la plupart des medias en ligne à travers le pays. C’est dire que la gabonaise Colette Rébouka (66 ans) devrait désormais comprendre que l’activisme auquel elle s’adonne ne fait pas toujours bon ménage avec le politique.
Surtout quand on ne choisit pas le bon camp. Au point de se faire « rossé » de manière violente par un gros bras. L’activiste vient donc de vivre l’amère expérience en voulant se « frotter » à un des « gorilles » de la sécurité du révérend Mike Jocktane, candidat déclaré pour l’élection présidentielle de 2023.
Pour de nombreux témoins présents de la scène, Colette Rébouka, qui revendique son soutien à Jean Ping lors de la présidentielle de 2016, aurait eue l’intention de perturber le déroulement de la prise de parole politique de l’homme d’église lors de son passage sur les bords de la Seine à Paris dans le cadre des échanges avec les gabonais de la diaspora.
Un exercice de perturbation devenu une habitude de provocation pour ces activistes à l’endroit des officiels ou personnalités gabonaises de passage dans la capitale française. Cette fois, il ne s’agissait pas de membre du pouvoir gabonais.
Mais plutôt d’un opposant dont le vacarme et les propos hostiles proférés à son encontre par l’activisme dans la salle ont fini par sidérer l’agent de sécurité. Qui finira, sans ménagement, par « jeter » hors de la salle la provocatrice. Qui a d’ailleurs porté plainte malgré les excuses de Mike Jocktane.
(Affaire à suivre).
Thierry Mocktar
