Depuis 2019, l’État gabonais, représenté par son bras séculier, l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG) a signé une convention de cession avec les responsables de l’entreprise Peschaud Gabon S.A – filiale de la multinationale française Peschaud international – pour son expertise en vue de la réalisation d’un plan d’aménagement de la plateforme portuaire de la capitale économique, dont le projet soutenu par le gouvernement devrait contribuer à la création de nombreux emplois.
Ce projet entre dans le cadre du droit file de la matérialisation de la politique du Président de la République Ali Bongo Ondimba, dont la vision est de mettre en place des infrastructures essentielles de soutien au développement économique amorcé par le pays.
Dont les routes, ports, aéroports, chemin de fer, pistes de productions… Il se trouverait, malheureusement, que la réactualisation il y’a quelques temps de ce dossier par les Autorités gabonaises, ne susciterait pas de l’enthousiasme chez certains opérateurs économiques de la place, en l’occurrence l’armateur Satram (Société d’acconage et de transport maritime) qui opposerait une fin de non-recevoir.
Et s’illustrerait, ces derniers temps, dans une cabale de dénonciation calomnieuse en se faisant passer pour une victime d’expropriation. Au motif que le site sur lequel devrait être développé le projet gouvernemental serait sa propriété (?). Un argument battu en brèche par de nombreux opérateurs économiques de ce secteur qui, pour leur part, reconnaissent que cette zone serait déclarée d’utilité publique par le gouvernement.
Au contraire depuis la signature, en 2019, de la convention de cession entre l’OPRAG et Peschaud Gabon S.A, la Satram continue de sous-louer pour son compte personnel cet espace à des tiers qui lui renverserait les frais de location. D’ailleurs, Satram, aux dires de certains, favoriserait la dégradation de l’environnement de ce site et qui contribuerait à la pollution marine en y entreposant du vieux matériel et des épaves non exploitables comme des barges, bateaux, chalands, etc…
Nous y reviendrons…
Thierry Mocktar