En politique, l’arrogance est une forme de fierté qui se manifeste par le mépris qui est un manque de considération et d’estime pour les autres. On comprendrait alors la raison pour laquelle l’on doit bannir les maux de la bataille des egos ou le culte de l’arrogance du jeu politique national au Gabon.
Qui sont du reste des pépites d’un archaïsme sidéral d’où émergent les errements de l’irresponsabilité, l’incurie maladive et obscurantiste dont la plateforme politique « Réagir » en a fait sa de conduite idéologique. Pathétique.
Quand on sait que ceux qui s’érigent aujourd’hui en donneurs de leçons sont en partie responsables, hier aux affaires, de la décrépitude du pays et dont le peuple récuse la situation de précarité depuis plusieurs années. En dépit de l’engagement courageux de colmatage des errements du passé entrepris par le régime émergent au pouvoir. Qui se voit dans l’obligation de subir la haine à son égard de la part de ses adversaires. Voilà des conclusions, non exhaustives, auxquelles on en arrive pour traduire l’antipathie qui est la constance de l’opposition gabonaise à la quête d’une lueur d’espoir depuis 1990.
D’autant plus que d’aucuns n’hésitent pas à déduire que l’oisiveté ou le manque de s’adonner à nouveau à leur passe-temps favori, le pillage de l’Etat, qui a fini par convaincre l’opinion nationale d’une réelle l’autoflagellation de l’opposition. Le temps passe très vite et l’irresponsabilité a fini par s’installer aussi rapidement.
De quels donneurs de leçons de gouvernance peut-on se parer quand on a été acteurs des pages les plus sombres de son pays ? Emplois précaires, chômage endémique, inégalité et injustice sociales et sanitaires, exclusion, précarité, manque de structure de formation pour la jeunesse, corruption… Des maux à l’origine de la fermeture de plusieurs entreprises étatiques. Ou encore du manque de productivité de certaines autres encore existantes mais sous traitement financier artificiel.
Omar Bongo Ondimba a rêvé d’enrayer la corruption dans le pays.
L’objectif de la démarche de la plateforme politique « Réagir » est une stratégie qui vise plutôt à parvenir à un vide constitutionnel au Gabon pour qu’en termes réels s’installe une forme de désordre, l’archaïsme politique et l’anarchie. Par cette occasion, le Président de la République ne pourra plus s’appuyer sur ses institutions constitutionnelles pour gouverner. La suite on l’imagine aisément.
« Réagir » se défini, en d’autres termes, dans une forme de « sagesse » déconcertante et dubitative d’un aplomb qui n’a jamais quitté l’opposition depuis des années. Si ce n’est pour des appels de pieds ou des formes de surenchères politiques sous formes de chantages afin d’amener le pouvoir en place sur le chemin du déshonneur.
La sagesse en politique, dit-on, est une conduite réfléchie, modérée et prudente faite de circonspection. Et non pour induire à des exercices alambiqués ou de congestion qu’il faut éviter absolument
Thierry Mocktar