Le nom d’Angélique Ngoma, circule depuis un moment dans certains milieux politiques pour la succession de Steeve Nzégho Diéko à la tête du Parti démocratique gabonais (PDG). Et, c’est désormais le branle-bas politique dans la province natale de l’illustre député.
Angélique Ngoma passe véritablement comme une des grandes icônes politiques du parti au pouvoir dans la cinquième province de la Nyanga où la rumeur commence à réveiller des cas de « torticolis » chez certains acteurs politiques en « herbe ». Car au cas où la rumeur se concrétisait, l’actuelle présidente de la commission de la santé, de l’éducation, des affaires sociales et culturelles de l’hémicycle du palais Léon Mba, mettrait fin au pilotage à vue du PDG dans certaines zones de la Nyanga.
Et afin de (re) dynamiser l’action du parti au pouvoir sur le terrain et dont Angélique Ngoma pourrait avoir le secret de la mission. Pour s’insuffler une nouvelle dynamique au sein de sa formation politique pour mieux aborder les nouveaux défis qui approchent à grand pas. Notamment au niveau du management qui semble manquer ces dernières années aux structures de base. Ali Bongo Ondimba se risquerait-il alors de tenir le pari, comme il l’a déjà fait pas ailleurs et les exemples sont multiples, de promouvoir une femme à la tête de son parti ? Lui qui a décrété dans cet engagement la « Décennie de la femme » dont l’échéance (2015-2025) tire à sa fin dans deux ans.
En effet, dans cette perspective, le DCP entendrait également d’une élite vouée à la tâche. Rien ne semble aller à l’encontre de la volonté du numéro un gabonais. Dont le leadership est notoirement reconnu à l’échelle planétaire en matière de la promotion des droits de la femme et de l’Égalité de chance.
Plusieurs fois ministre sous différents gouvernements du défunt Président Omar Bongo Ondimba, puis sous la présidence du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, Angélique Ngoma qui a aussi dirigée l’union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG) en qualité de Secrétaire générale adjoint du parti, dispose d’un background politique et multidimensionnel qui ferait pâlir de jalousie les opportunistes politiques qui retardent la mise en œuvre des recommandations du congrès de la « Renaissance » dans la Nyanga.
En promouvant pour une nouvelle élite locale (Jean-Pierre Doukaga Kassa, Rodrigue Mboumba Bissawou, Jean-Pierre Boussougou) au gouvernement et la nomination récente de Moise Bibalou Koumba au Haut-commissariat de la République (HCR), le leader gabonais lance un signal fort à l’endroit du « G5 ». Faire de la province de la Nyanga un pôle économique et industriel de référence pour la transformation du Gabon au regard des grands projets attendus.
La construction du port en eau profonde dans le département a Mayumba. « La Grande Mayumba » dans le cadre de la promotion de l’écotourisme et de l’environnement… un projet multisectoriel de plus de 260 900 ha. Afin de classer le Gabon comme une destination de classe mondiale pour le tourisme mondiale. Dont la promotion d’Angélique Ngoma pourrait constituer le retour des fondamentaux au sein du PDG ou encore cette cheville ouvrière d’un Gabon qui gagne.
Thierry Mocktar