La cérémonie d’installation a eu lieu le samedi 15 avril dernier, à Medang Nkoghe, une bourgade située à quelques encablures de Lambaréné, chef – lieu de la province du Moyen-Ogooué. L’installation intervient neuf (09) mois après l’implantation d’une graine d’espérance et de persévérance le huit (08) juillet 2022.
Le Président du Mouvement des Réformateurs (MOREF), Alexandre Désiré Tapoyo n’a pas caché sa satisfaction d’assister à la naissance de cet avenir politique. D’autant plus que, a-t-il indiqué comme tout nourrisson, cet enfant a besoin de grandir et de s’épanouir. Autrement dit, il a besoin d’être nourri, soigné, instruit et éduqué.
À ses dires, le devenir de l’avenir du MOREF dans le Moyen-Ogooué dépend de la manière selon laquelle les uns et les autres se seront en servi. Certes, il y aura de l’incertitude et il revient qu’à eux de changer la manière dont ils l’élèveront. Tout comme le choix ou la décision d’en faire la fierté ou la honte les incombe.
Pour le président Moréfiste, si l’on tergiverse le plus souvent, c’est parce qu’il y a le manque de confiance en soi. Car ‘’ choisir ‘’, c’est se reposer sur des critères rationnels pour armer le bras de l’action. Et ‘’ décider ‘’, quant à lui, c’est trouver la force de s’engager dans l’incertitude, réussir à aller et cela en dépit du doute.
En effet, l’ancien ministre Alexandre Désiré Tapoyo a mis à profit ces instants pour en faire un cours magistral sur la politique. Pour ce faire, il a défini la politique comme étant un art de la rencontre. Laquelle se vit par l’accueil de l’autre en acceptant sa différence, dans un dialogue respectueux. Sans dire que l’on ne peut se contenter d’un dialogue superficiel et formel, comme ces négociations souvent hostiles entre les partis politiques.
« Cet art de rencontre commence par un changement de regard sur l’autre par un accueil et un respect inconditionnel de sa personne. Si ce changement du cœur n’a lieu, la politique risque de se transformer en une confrontation violente pour triompher ses idées en une recherche des intérêts particuliers plutôt que du bien commun », expliquait le père fondateur du MOREF.
Lequel a conclu que la politique est aussi réflexion, réflexion en commun à la recherche d’un bien général, et non simplement par la confrontation des intérêts contradictoires et souvent opposés.
« Voici l’avenir que nous avons fécondé ensemble et mis au monde. Bientôt les élections et aussi l’opportunité de voir notre avenir devenir notre présent. Le présent des certitudes et des réalisations. Ayons foi en cet avenir, car l’espérance ne déçoit jamais », a-t-martelé.
Newman
