Les éléments de la gendarmerie de Makouké, chef-lieu du département viennent de faire preuve du professionnalisme, d’abnégation, du savoir de la promptitude dans la réaction, etc. Et pour raison. Ils ont retrouvé Jeannette Eyang, une sexagénaire gabonaise habitante d’Amaningone, une bourgade du département de Makouké, 24 heures après sa disparition dans la forêt d’Akana.
Qu’est-ce qui s’est réellement passé le mardi 14 mars dernier pour qu’une personne de 81 ans se retrouve seule en forêt ? Selon une source autorisée, Jeannette Eyang est partie de la maison en direction de la forêt d’Akana aux environs de 9 heures. Sauf que ce jour-là, la grand-mère physiquement amortie ignorait complètement ce qui devrait l’arriver.
La même source laisse entendre que la sexagénaire est mère de deux gosses qui vivent paisiblement à Libreville loin de leur mère génitrice, qui et pourtant ne peut plus se prendre en charge elle-même.
Soulignons que dame Jeannette Eyang était activement recherchée depuis 24 heures. N’eut été le concours des éléments de la brigade locale, qui se sont déployés dans la forêt d’Akana, à environ 5 km du village sous l’instruction du commandant de brigade, elle n’aurait sûrement pas été retrouvée en vie.
Une fois sur les lieux, ils ont procédé à la recherche qui s’est passée avec brio. D’autant plus qu’ils l’ont retrouvée assise sur un tronc d’arbre.
Aux dires du commandant de brigade, la vieille dame est bel et bien hors du danger. Le patron de la gendarmerie du district de Makouké n’a pas manqué de souhaiter que les enfants prennent leur responsabilité à l’égard de leur veuve maman, qui malheureusement ne sait plus à quel saint se vouer.
Newman