François Kongo, un Gabonais âgé de 46 ans est poursuivi par le ministère public pour avoir commis l’inceste avec sa fille unique, âgée seulement de 14 ans. L’incestueux connaît très bien le milieu carcéral pour avoir séjourné en 2016 pour les mêmes faits qui ont été qualifiés d’attentat aux bonnes mœurs, avant d’être libéré le 22 septembre 2022.
Lorsqu’il sort de prison, il réclame la garde de sa fille âgée de 13 ans l’an dernier. Une source autorisée laisse entendre que tout a commencé par des soupçons. En effet, il soupçonne la relation amoureuse entre sa fille et un jeune homme. À partir de ces informations, il influence sa progéniture au point d’abuser d’elle.
La mineure succombe alors aux propositions de son père incestueux. Et à partir de là, elle prend plaisir (ou goût), c’est selon. Les rapports sexuels entre les deux deviennent alors fréquents. Autrement dit, il n’a plus besoin d’y aller si loin chaque fois qu’il a envie de satisfaire sa libido. Leurs derniers rapports sexuels remontent au mercredi 13 septembre 2023.
Le pot aux roses est découvert par la tante de la petite innocente lorsqu’elle arrive sur place. La tante demande à passer du temps avec sa nièce le jeudi 14 septembre 2023. Pendant ce temps, elle constate un changement physique chez l’enfant qui laisse à désirer. Des questions sont posées à la fillette qui finit par tout révéler. Les éléments de la brigade de Makouké sont saisis et se rendent promptement sur place pour neutraliser l’incestueux, ce qu’ils parviennent à faire le 16 septembre passé aux environs de 9 heures, non sans difficulté.
L’intéressé avait déjà pris la poudre d’escampette et s’était isolé dans une broussaille jouxtant le village. Les enquêteurs ordonnent à l’enfant de ne pas s’y rendre mais plutôt de se rendre à la brigade. Le fugitif sort de sa cachette afin de s’imprégner des raisons pour lesquelles sa fille ne s’est pas rendue dans la forêt. C’est alors qu’il est appréhendé. « Mon objectif était, soit de me suicider, soit d’éliminer ma fille », a-t-il dit aux gendarmes.
Rappelons que l’homme avait déjà pris toutes les dispositions nécessaires pour causer l’irréparable, car il avait déjà apprêté son fusil de calibre 12 et l’avait dûment chargé. N’eût été le savoir-faire de l’un des agents, qui a su trouver où il avait caché la gâchette, il aurait pu ouvrir le feu.
C’est ainsi qu’il est finalement maîtrisé avec son arme. François Kongo, le père irresponsable, est déféré au tribunal de première instance de Lambaréné où le juge d’instruction statuera sur son sort le mercredi 20 septembre 2023.
Newman
Seigneur quel est son problème