Une délégation de la Banque d’Etat de l’Afrique Centrale (BEAC) constituée essentiellement de trois membres dont Saturnin Nembe, directeur national adjoint de la BEAC du Gabon, Léandre Essouna Letsina et Constance Anguilet tous agents de la BEAC a séjourné à Makouké, chef-lieu du district de Makouké dans le Moyen-Ogooué, mardi 16 mai dernier, en après-midi.
L’exposé s’est déroulé dans le bureau du sous-préfet, Élie Bignoumba Maganga. En sa présence et en celles des opérateurs économiques de la localité. Il était question pour le DGA et ses agents d’exposer sur les méthodes permettant de distinguer le bon du mauvais billet de la banque déjà dans le circuit. Un brillant exposé qui s’est soldé avec brio.
En effet, le trio d’experts de la BEAC s’est appuyé sur un trio de verbes du 1er groupe notamment toucher, regarder et incliner pour mieux faire passer son message.
À leur dire, tout y est mis en place pour que mêmes les personnes vivants avec un handicap des yeux soient à mesurent de faire le distinguo entre le bon et le faux billet. Pour ce faire, il suffit de toucher sur la partie du billet où est écrits en chiffres soit, 5.00, soit 1.000, soit, 2.000, soit 5.000 ou soit, 10.000. C’est selon le billet. À cela s’ajoutent la partie de l’immeuble et bien évidemment celle du bas du billet où il y a des bandes selon également le billet.
Une bande pour le billet de 5.00, deux bandes pour celui de 1.000, trois bandes pour le billet de 2.000, quatre bandes pour celui de 5.000 et le billet de 10.000 quant à lui, a cinq bandes. Au toucher toutes ces parties susmentionnées ont la même sensation. Contrairement aux faux billets.
En ce qui concerne le regard, on aperçoit les chiffres, accompagnés de ce que les opérateurs ont qualifié des antilopes et les signes incomplets que l’on ne peut compléter qu’en regardant dans le sens de la lumière. L’autre détail aussi important dans cet axe est la présence des écrits en français, en anglais et espagnol. Sans oublier le numéro de la série qui est d’ailleurs unique pour chaque billet.
L’inclinaison du billet consiste à entrevoir des couleurs au fur et à mesure. Autant d’informations pour permettre aux uns et aux autres de ne plus être naïfs devant les véreux de la contrefaçon. Pour le DGA, il revient désormais à tout un chacun de pouvoir être vigilant.
« Soyez vigilants, car le plus souvent ces personnes malhonnêtes se présentent devant vous les commerçants. Avec un gros billet en échange d’un petit article. Par qu’elles veulent simplement introduire le faux billet dans le circuit. Prenez la peine de faire le tri, qui n’est autre que toucher, regarder et incliner » a-t-il martelé Saturnin Nembe.
Isaac, opérateur économique installé à Makouké s’est dit satisfait de la qualité du message. « Personnellement je sors de là plus que satisfait. D’autant que désormais je sais comment reconnaître un faux du vrai billet », l’a-t-il déclaré. Sans remercier les experts de la BEAC pour ce brillant exposé.
Newman