Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a annoncé hier une mesure majeure en faveur des auxiliaires de commandement, des agents essentiels du maillage territorial de l’État.
Cette décision, qui prendra effet dès ce mois-ci, vise à revaloriser les indemnités mensuelles de ces acteurs clés afin de gratifier et de dynamiser leurs actions. Dans un communiqué remarqué, lu par le porte-parole du CTRI, le Lieutenant-Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, il a été annoncé que les nouvelles indemnités mensuelles accordées aux auxiliaires de commandement seront nettement augmentées.
Ainsi, le chef de canton percevra désormais 80 000 francs CFA, au lieu des 50 000 francs CFA précédents, tandis que le chef de regroupement de village bénéficiera d’une indemnité mensuelle de 50 000 francs CFA, contre 15 000 francs CFA précédemment. De même, le chef de village verra son indemnité passer de 10 000 francs CFA à 30 000 francs CFA, et le secrétaire communal bénéficiera d’une augmentation significative de sa rémunération, passant de 65 000 francs CFA à 95 000 francs CFA.
Cette revalorisation intervient alors que le CTRI cherche à promouvoir le développement local et la cohésion sociale en milieu rural, reconnaissant ainsi le rôle crucial des auxiliaires de commandement dans cette entreprise. Ces agents jouent un rôle essentiel dans le maillage territorial de l’État et contribuent activement à la mise en place des réformes annoncées par le CTRI depuis son arrivée au pouvoir.
En effet, la refonte du système éducatif, la réforme du secteur de la santé et la création d’un fonds de développement rural ne sont que quelques-unes des mesures entreprises par le CTRI pour améliorer les conditions de vie des populations rurales. Cette décision de revalorisation des indemnités des auxiliaires de commandement renforce l’engagement du CTRI en faveur du développement du pays et témoigne de sa reconnaissance envers ces agents dévoués.
Cette annonce a été accueillie positivement par les auxiliaires de commandement qui voient enfin leurs efforts reconnus et gratifiés de manière plus appréciable. Les augmentations salariales permettront de motiver davantage ces acteurs locaux, leur fournissant une source de revenu plus juste et les encourageant à poursuivre leur travail essentiel pour le développement et la cohésion sociale au niveau local.
Pierre Boutamba