En tournée républicaine dans la ville du grand blanc le samedi 4 février dernier, le premier ministre, chef du gouvernement, Alain Claude Bilie-By-Nze a fait une pierre deux coups, d’autant plus qu’il a mis à profit ce séjour pour présenter aux populations d’Atsié, un quartier du 2e arrondissement de la commune, leur fils Toussaint Kouma Émane, ministre des travaux publics.
C’est à l’issue d’une invitation solennelle, faite par les populations dudit quartier que le Chef du gouvernement s’est rendu dans cette partie du pays. Là-bas, Alain Claude Bilie-By-Nze s’est retrouvé au milieu des siens au point où les conversations étaient typiquement en langue fang.
Ange Evoub, propriétaire des lieux, par ailleurs aîné du ministre des TP, Toussaint Kouma Émane s’est dit satisfait à son nom propre et à celui des populations du mythique et beau quartier Atsié de la présence du PM. Sans rappeler au patron de l’administration gabonaise que la visite qu’il rendait à la communauté vivant à Atsié, tout en l’honorant permet aussi de renforcer la confiance, l’adhésion des habitants à la politique du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
« En effet, votre présence permet aux populations d’Atsié et ses environs de s’acquitter d’une double tâche notamment celle de vous remercier et de dire merci au président de la république, ABO, pour le choix porté sur votre personnalité au prestigieux poste de premier ministre, chef du gouvernement », disait le maître des lieux.
Le ministre des travaux publics, quant à lui, s’est dit honoré par la présence du PM, de ses collègues ministres, de sa famille et bien évidemment de celle des populations d’Atsié venues très nombreuses.
« Monsieur le PM, ici vous êtes chez vous. Mes très chers collègues, ici, mes pères sont nés, ont grandi. C’est ici que se trouvent leurs racines. C’est ici que je viens. À ma famille, merci pour cette assistance, qui d’ailleurs pour ma part ne fait que commencer », laissait entendre le propriétaire du portefeuille des TP.
Lequel a conclu que le chef de l’Etat, grâce au PM nous a donné la responsabilité que je vais devoir assumer. Et pour ce faire, j’aurais vraiment besoin de vous (populations) comme cela a toujours été le cas. En prenant le PM s’est exprimé en langue fang dont la traduction littérale est la suivante.
« L’époque où on faisait la politique uniquement en parlant est fini. Quand on dit, on fait. Celui qui dit et qui ne peut pas faire, ce n’est pas la peine de perdre le temps. La vie est courte par conséquent, faisons la politique en disant la vérité. C’est-à-dire, dire ce que l’on peut faire. Ce qu’on ne peut pas faire, on dit qu’on ne peut pas. En cela, personne ne peut vous en vouloir. Contrairement au contraire. En effet, nous, on a dit qu’on fait et nous sommes en train de faire », a déclaré le PM en en langue fang.
Newman
