Une atmosphère empreinte de soulagement et de satisfaction a marqué la cérémonie de signature du protocole d’accord instaurant une trêve sociale à la Caisse nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) hier, vendredi 12 avril 2024.
En effet, l’événement, qui s’est déroulé en présence des conseillers, du secrétaire général, de la directrice générale, du représentant du conseil d’administration, des organisations syndicales et des travailleurs, restera gravé comme un moment symbolique de réconciliation au sein de l’institution.
Dans son discours, le représentant du syndicat Gaëtan Nkoghe a souligné l’importance de cet accord en déclarant que « cette journée est celle où la Direction générale a renoué avec son personnel ». Il a mis en avant le caractère novateur de ce protocole, annonçant le début d’une ère nouvelle à la CNAMGS, avec notamment « la restauration de la dignité des salariés ».
Cette déclaration a été renforcée par Christine Audrey Chambrier Voua, la Directrice générale, qui a mis en avant « la conscience collective et individuelle, se démarquant des a priori, des prétentions vaines, de la passion stérile, et même de la démagogie, pour ne laisser place qu’à l’intérêt supérieurs de la CNAMGS ».
Les discussions ont mis en lumière des enjeux cruciaux liés aux conditions de vie et de travail des employés, donnant ainsi un aperçu des préoccupations adressées dans la feuille de route de la Directrice générale. L’engagement solennel pris par l’ensemble des parties, sous le regard bienveillant des plus hautes autorités de la Transition, y compris le président de la Transition, souligne l’importance de cette trêve sociale.
La durée de trois ans de cette trêve sociale, à compter de sa signature, offre un cadre de stabilité propice à la construction de relations plus harmonieuses et constructives au sein de la CNAMGS. La nomination de Joël Ondo Ella en tant que secrétaire général de cette institution sensible témoigne de la volonté des autorités de restaurer des institutions affaiblies par des crises antérieures.
En favorisant le dialogue, le consensus et la coopération, la CNAMGS ouvre ainsi la voie à une collaboration fructueuse et à des améliorations significatives des conditions de travail pour l’ensemble de son personnel. Cette trêve sociale marque le début d’un nouveau chapitre, celui de la réconciliation et du progrès au sein de l’institution.
Le fils du bled
