La Constitution gabonaise, dans quelques jours, va subir une légère refonte de sa monture actuelle. Surtout pour ce qui est de l’aspect électoral.
Le Conseil des Ministres présidé par le chef de l’État, le 3 mars dernier, en a délibéré. Quand on sait le pays est en année électorale. Une révision qui va corriger certaines imperfections dans le processus électoral afin de l’adapter conformément aux recommandations issues de la Concertation politique entre partis et groupements politiques, majorité – opposition, convoquée par le Président de la République, du 13 au 23 février dernier.
En appelant cette réunion au sommet, le dirigeant gabonais voudrait amorcer une nouvelle étape pour des élections (encore) plus libres, transparentes, crédibles et sans contestation aucune dans un climat apaisé.
Une nouvelle étape du processus électoral gabonais qui va s’ouvrir pour rendre dynamique et agissante la démocratie gabonaise renforcée d’une nouvelle lecture. A cette dynamique impulsée, le Gabon en sortira largement vainqueur afin que le pays avance dans le bon sens voulu et souhaite par tous.
Pour y parvenir, le Président de la République a dans cette vision voulu démontrer que les situations de crises ou de contestation postélectorale au Gabon sont la conséquence des imperfections du système électoral qu’il fallait adapter à la réalité. Et l’opposition qui a pris part aux travaux l’aura parfaitement compris. Chaque gabonais en est d’ailleurs conscient. D’où la nécessité d’une modification de six articles (4, 9, 10, 11, 35 et 111) qui est concerné sur certaines dispositions électorales.
Le texte qui sera soumis à l’examen du Parlement vise à la consolidation de l’État de droit, l’amélioration et le renforcement du processus électoral qui est un pan de la démocratie agissante gabonaise pour le renforcement de l’unité nationale et la cohésion sociale.
Thierry Mocktar