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lundi, 16 septembre 2024

Gabon-Interview : Guy Patrick Obiang Ndong sort enfin du silence et appelle à voter ‘’OUI’’ au référendum futur.

Un an après, jour pour jour, le Docteur Guy Patrick Obiang Ndong, ancien Ministre de la Santé et des Affaires Sociales du régime déchu, sort de sa réserve et s’exprime sur la situation politique tout en saluant l’ensemble des actions réalisées par le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema au profit des Gabonais en moins d’un an.

Un an après jour pour jour que le gouvernement auquel vous apparteniez a été chassé du pouvoir. Quelle est votre perception ?

Je vous remercie pour l’opportunité que vous m’offrez de m’exprimer ce jour à l’occasion du premier anniversaire du Coup de libération du 30 août 2024. Il faut dire qu’il y a un an, ce 30 août était perçu par beaucoup de Gabonais comme un coup de libération et pour nous qui étions au pouvoir comme un coup dur, assez difficile à avaler. Mais aujourd’hui, avec beaucoup de recul, on se rend bien compte que le Président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguéma a un véritable projet pour notre pays en termes de développement infrastructurel, économique et social.

Après un an, on se dit peut-être qu’il était utile ce changement au sein de notre pays pour apporter un souffle nouveau qui touchera le plus grand nombre de la population. Et c’est le constat aujourd’hui, tous les Gabonais peuvent témoigner que depuis le 30 août 2023, il y a un véritable changement visible, palpable, fort apprécié par le peuple.

Qu’est-ce qui a manqué à votre gouvernement pour agir comme le fait le CTRI en moins d’un an ?

C’était l’action qui manquait au régime précédent. Les réflexions étaient bonnes, les projets étaient pertinents, mais il existait une inertie à la décision, ce déclic d’agir. Et le Président de la transition, qui était avec nous, il faut le dire, a décidé de mettre fin à cette situation, d’où l’expression : coup de libération.

Libérer les énergies positives pour que les actions se réalisent. Libérer le Gabon de la nonchalance politique et administrative dans laquelle nous étions pour permettre aux Gabonais de croire encore à leur pays et de le voir se transformer. Nous voyons d’aucuns dire que ce sont eux qui ont gagné, personne n’a gagné, c’est le Gabon qui gagne.

Ni l’opposition, ni le PDG. D’ailleurs le Président de la transition ne cesse de le rappeler lors de ses discours. Il est dommage que certaines personnes se comportent en vainqueur et profitent de cette situation pour discriminer ou stigmatiser les uns et les autres. C’est nous tous qui aimons notre pays et animés d’une réelle volonté de voir ce pays se transformer qui avons gagné.

Vous parlez de nonchalance politique et administrative, comment l’expliquer après plus de 50 ans au pouvoir ?

Pour tout système, la longévité est un facteur défavorable, lorsqu’un régime met énormément de temps, il y a de l’épuisement. Et puis, il faut vous le dire. Aujourd’hui tout le monde fait le procès du PDG, qui n’a pas été au PDG ? Regardez tous ces opposants, ils ont commencé au PDG, une fois frustrés, ils deviennent opposants non pas par conviction. La plupart de tous ces opposants ont été ministres d’Omar Bongo et d’Ali Bongo.

Comme le dit le Président de la Transition durant cette période transitoire, il n’y a plus de PDG, ni d’opposants, c’est le Gabon d’abord. C’est ce qu’il faut retenir.

Vous avez souvent été accusé de détourner l’argent de la Covid-19 et de certains projets, les accusations sur votre arrestation avec une somme d’un milliard FCFA dans votre voiture, que répondez-vous à ces allégations ?

J’ai été très surpris moi-même de voir à travers les réseaux sociaux et dans les médias toutes ces informations sur moi. Que j’étais en prison et même que j’avais fui le Gabon. Alors que j’étais paisiblement chez moi. J’ai été porte-parole du Copil, un porte-parole ne gère pas l’argent. Je n’ai jamais été dans le circuit financier du COPIL. Je m’occupais plus de la composante technique. Je n’étais pas dans la chaîne de dépense du COPIL.

Regardez les textes sur le COPIL et vous aurez cette confirmation. Il est juste dommage que la délation et les allégations deviennent un sport national par jalousie et haine. Aujourd’hui, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi est porte-parole du CTRI et Madame Laurence Ndong porte-parole du gouvernement, est-ce que vous leur direz demain qu’ils sont responsables de la gestion du budget du pays ou des nominations en conseil des ministres parce qu’ils étaient porte-parole.

Soyons parfois cohérents. Le rôle d’un porte-parole est de rendre officielles les décisions d’un groupe ou d’une communauté.

Alors avez-vous décidé de vous rallier à la politique du Président de la Transition ?

Se rallier veut dire que j’étais opposé. Non, j’étais silencieux pour mieux observer la situation politique et au bout d’un an, il est temps de briser ce silence et de m’inscrire activement dans la dynamique actuelle du développement du pays sous les auspices du Numéro 1 de la transition. Les populations commencent à trouver des réponses concrètes à leurs besoins primaires : santé, éducation, eau, électricité, route et emploi…

Nous devons faire attention, le mimétisme politique est une voie vouée à l’échec. Le peuple a besoin de sérénité sociale. Le grand défi est que le peuple adhère à la politique du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguéma qui a montré qu’il aime son pays.

Quel est votre mot de fin ?

Mon souhait est que le Gabon devienne un pays prospère où les enfants, les jeunes, les adultes et les personnes âgées sont considérés grâce aux politiques publiques mises en place. Aussi, au regard du pragmatisme de l’action politique de Brice Clotaire Oligui Nguéma, j’appelle à voter « OUI » au référendum : Nous devons donner au Président Oligui Nguéma des coudées franches pour mieux asseoir la politique économique et sociale.   

Interview réalisée par  Radio Gabon Woleu Ntem

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1 COMMENTAIRE

  1. A la fin , depuis 1967, le Gabon a été détruit par des extraterrestres.
    Le parti au pouvoir, le PDG qui ne a mis d’en cette période obscurantiste n est point responsable.
    Personne n’ est alors responsable.
    On vit un cauchemar éveillé, ou l’on a eu un paradis et on se retrouve en enfer par la faute de personne
    C est mieux de nous dire ça, et on laisse tout tomber.

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