Les élections générales à venir (août 2023) dont le scrutin majeur reste l’élection présidentielle, constituent à n’en point douter, le début de la reconfiguration du champ politique gabonais, le renouvellement de l’élite du pays et de la classe politique qui détermineront la conduite du Gabon pour les cinq prochaines années.
Mais de nombreux acteurs d’opinion en fin de cycle et au regard du négativisme posé posés comme actes et qui pourrait avoir des incidences sur la stabilité (sociale) du pays ne serait pas disposer à abdiquer face au verdict des urnes. Dont de nombreuses intentions de vote créditent largement le candidat président sortant d’un score honorable et en tête de tous les sondages.
Les vociférations d’une partie de cette opposition ressemblent bien à une tentative de déstabilisation du climat social apaisé qui règne dans le pays en mettant à profit la montée de la ferveur préélectorale du moment.
En effet, aucune assertion crédible au sein de l’opinion gabonaise ne pourrait dire avec certitude que ces leaders d’opinion seraient, et / ou, auraient (encore) en mains leur destin pour s’assurer d’une confiance électorale. Toute chose qui, d’ailleurs, accorderait une crédibilité aux propos de Jean Ping sur les antennes de « France 24 » et de « RFI » en refusant de cautionner la forfaiture qui se déroule au sein de l’opposition gabonaise dont il n’a aucune « préférence » pour chacun des candidats en lice.
Surtout après qu’il aurait été « trahi » par certains aujourd’hui candidats à la course au pouvoir contre le président sortant Ali Bongo Ondimba.
Certainement lassés de passé pour des « marionnettes » électorales, certains candidats de l’opposition pour espérer tenter de défaire la confortable avance du pouvoir, n’hésiterais plus à brandir la menace d’une explosion de violences à travers le pays au cas le candidat Ali Bongo Ondimba serait déclaré vainqueur du scrutin.
Les propos de sédition tenus place du Sénat par certains leaders traduirait déjà leurs intentions futures et acariâtres. Ce qui pourrait exposer les auteurs aux foudres de la justice. Surtout que les institutions constitutionnelles du pays sont protégées par la Loi en cas de troubles, menaces ou violences venant de l’extérieur à l’encontre des locaux ou d’un membre de l’institution.
« Sera puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 24 000 à 250 000 francs, quiconque participera, de quelque manière que ce soit, à toute propagande écrite ou orale tendant à troubler à troubler la paix publique, à inciter à la révolte contre les autorités de l’État, à porter atteinte z la République dans le prestige de ses institutions, à provoquer la désunion des citoyens, à instituer à la haine raciale, religieuse ou tribale et, de façon générale, à nuire aux intérêts vitaux de l’État et de la Nation », article 88 du Code Pénal en vigueur.
Thierry Mocktar