La candidature de Fulbert Olui, tête de liste du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), a été rejetée par le Centre gabonais des élections (CGE) en raison de certaines turpitudes qui plombent désormais son parti.
Le deuxième arrondissement de Franceville dans le Haut Ogooué, demeure un terreau difficile pour l’opposition, notamment le RPM, qui cherche à s’implanter solidement dans cette partie du pays. Accusations et déboires se mêlent dans cette impasse politique, illustrant les difficultés d’une opposition en quête de grandeur dans un contexte complexe.
Au cœur de la province du Haut-Ogooué, Franceville représente pour le RPM un enjeu crucial. Cependant, la formation politique se retrouve engluée dans une situation délicate, marquée par le rejet de la candidature de son chef de liste, Fulbert Olui, par le Centre gabonais des élections (CGE).
Ce revers a profondément ébranlé la réputation du parti, dans un fief acquis au pouvoir. Les turpitudes du candidat Fulbert Olui ont été pointées du doigt, entraînant un dur constat pour le RPM : une non-implantation véritable dans cette région.
L’opposition, en quête de bouc-émissaire, a évoqué des mains noires du parti au pouvoir à l’origine du rejet du dossier de candidature. Cependant, cette accusation infondée a été rapidement réfutée, laissant place à une impasse politique difficile à surmonter.
Face à cette situation, Fulbert Olui et le RPM ont tenté de redresser la barre en présentant des excuses au peuple gabonais. Dans une vidéo virale circulant sur les réseaux sociaux, le chef de liste du RPM a admis avoir trompé la population en dénonçant des manipulations du parti au pouvoir.
Cette comédie de guignols, cette tentative de diversion, ne font qu’accroître le désarroi de l’opposition et la complexité de la situation. En vérité, l’opposition se retrouve aujourd’hui démunie face à un manque de maîtrise du Code électoral et l’art de la manipulation dont le parti au pouvoir semble maître.
Les ambitions de grandeur du RPM sont contrariées par des réalités politiques incontournables, rendant improbable toute avancée significative dans cette région. La véritable question qui se pose est de savoir si l’opposition parviendra un jour à convaincre les Gabonais sans se présenter comme des « victimes ».
L’impasse politique à Franceville révèle les difficultés du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) à s’implanter solidement dans cette région clé du Gabon. Le rejet de la candidature de Fulbert Olui et les accusations infondées témoignent des challenges auxquels l’opposition est confrontée dans un contexte politique complexe.
Thierry Mocktar