La demi-finale de Mon premier Montreux Afrique qui s’est tenue le 30 juin dernier à Cotonou a vu les deux représentants gabonais de la troupe VaPa Scripta se positionner parmi les six finalistes retenus pour la dernière phase de ce concours panafricain.
Fredelitus et Claudel Martial, deux jeunes talents de l’humour gabonais ont honoré la patrie en allant à Cotonou au Bénin, démontrer à leurs amis d’autres pays francophones que le Gabon possède dans le domaine de l’humour, un vivier insoupçonné de talents.
A l’issue d’une soirée où plusieurs talents venus de neuf pays que sont la Côte-d’Ivoire, la Guinée, le Togo, le Cameroun, le Burkina Faso, la Rd Congo, le Congo, le Bénin et le Gabon se sont magnifiquement illustrés à travers des sketchs aussi comique les uns que les autres, le Jury a délibéré en faveur de six candidats dont les deux représentants gabonais.
Les critères du Jury ont été « la maîtrise de la scène, le niveau d’écriture, et un point important, l’exploitabilité de l’humour ».
Il faut rappeler que les deux représentants gabonais de la structure VaPa scripta sont arrivés en demi-finale du plus grand concours panafricain de l’humour, au terme d’un casting qui a vu la participation de plus de 400 candidats. La grande finale aura lieu le 6 octobre prochain à Kinshasa.
En outre, la structure VaPa Scripta dans laquelle évoluent les deux candidats gabonais espère un soutien de la tutelle (ministère de la culture) afin de mieux préparer la finale.
« Lors de la première édition notre candidat était arrivé en finale, On s’était battu avec nos propres moyens pour être à ses côtés, il était second et avait quand même été retenu pour se rendre en Suisse à cause de la pertinence de son thème. Pour cette 3ème édition nous souhaitons que l’un de nos candidats soit choisi, et je suis confiant que si nous travaillons dans des bonnes conditions et que nous les assistons jusqu’au dernier moment, le lauréat sortira du Gabon» s’est confié Patrick Charferry, responsable des ateliers VaPa scripta.
Vivement que les pouvoirs publics, accompagnent cette structure qui en une petite année d’existence se hisse déjà au sommet de l’humour africain.
La rédaction
