Dans le Haut-Ogooué, un conflit de délimitation territoriale entre les départements de la Sébé-Brikolo et celui de Bayi- Brikolo fait écho. De quoi amené le président du conseil départemental, Yves Zacharie Okindja à se substituer au ministère de l’Intérieur pour vouloir procéder à la délimitation des frontières. Ce qui ne relève pourtant pas de sa responsabilité.
Le problème de délimitation territoriale entre les départements de la Sébé-Brikolo et celui de Bayi-Brikolo fait la chronique dans le Sud-Est du pays, à la hauteur du village Moyol ville, une bourgade du canton Lekala dans le département de la Sébé-Brikolo, située à 15 km du premier village du département de Bayi-Brikolo et à 30 km d’Aboumi, chef-lieu dudit département.
En effet, lundi 13 février dernier, le président du conseil départemental, Yves Zacharie Okindja a saisi son homologue de la Sébé-Brikolo avant de convoquer la chefferie de Moyol pour une pseudo affaire de délimitation territoriale entre le canton Lekala et le département Bayi-Brikolo.
Suite à cette information de grande importance, une délégation des fils cadres du village Moyol-Ville, constituée essentiellement de quatre membres notamment Robert Souabari, Richard Ntchiantou, Sther Ngoubou et Juste Estime Odjele s’est rendue pour la circonstance.
En prenant la parole, le plaignant a présenté un document datant de 2013, délimitant le canton Lekala à louri, qui est une rivière située à environ 2 km de Moyol ville. Après plusieurs échanges tendus, le président du conseil départemental de la Sébé-Brikolo, Arnold Ongala s’est fait le plaisir de lire entre les lignes le document présenté par son homologue. La délégation de Moyol ville, venue de Franceville, quant à elle, s’est simplement arrêtée à la forme du document. Sans faire un cours magistral de droit à Yves Zacharie Okindja et sa délégation.
La défense de la délégation du village Moyol-Ville s’articule sur le fait que « lors d’une intercession parlementaire, le parlement étant en vacances, le Président de la République prend une ordonnance et celle-ci, pour avoir une force, doit-être ratifiée (votée par le parlement) afin de devenir une loi pour avoir une valeur juridique.
Le document présenté ici est une ordonnance prise par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, le 25 février 2010.
Dans le but de créer un 2ᵉ canton kolo, pour qu’il y ait deux cantons dans le but de préserver le département Kolo. Trois mois plus tard, le parlement a siégé, heureusement ou malheureusement, n’a jamais ratifié ladite ordonnance pour qu’elle devienne une loi. 2010-2023, donc 13 ans plus tard, cette ordonnance est sans doute caduque.
Par conséquent, ne peut en aucun cas être opposable, sauf s’il y a une loi. »
De plus, la question traitée ici est celle des limites territoriales et, ce n’est pas de la compétence des élus, mais bien évidemment celle de l’administration territoriale.
Nous reviendrons…
Newman
