Presqu’invisible de la scène des spectacles au niveau national depuis quelques années, depuis que le pouvoir au Palais du bord de mer ait changé d’épaule, le célèbre et controversé Edgar Yonkeu et son entreprise évènementielle refont surface avec à la clé, l’organisation au Stade de Nzeng-Ayong, d’un Festival dit de Collaboration Musical. Un bien mauvais projet puisque dans l’élan de l’organisation de cet évènement festif, le patron devrait aux anciens employés du média en ligne Gaboneco.com, la somme d’environ 100 millions de francs CFA selon les calculs de l’Inspection du Travail.
Si les hommes ont tendance a oublié l’histoire, l’histoire elle rappelle toujours à ces derniers qui elle est réellement et pourquoi il ne faut jamais la négligé ! C’est un peu ce qu’il se passe avec Edgar Yonkeu et le controversée dossier des déflatés de l’entreprise de presse Gaboneco.com.
Si depuis 2019, année durant laquelle l’Administrateur directeur général (ADG) de l’entreprise a notifié aux anciens employés de ce média en ligne la décision de cessation de toute activité, il faut noter que jusqu’à ce jour, les droits de ces derniers n’ont pas encore été soldés. Ces droits se décomposent de six mois d’arriérés de salaire et des indemnités d’arrêt d’activité.
Au demeurant, il faut savoir qu’après plusieurs mois des employés à faire les vas et vient à l’Inspection du Travail, alors que la procédure au sein de cette administration a été évacuée avec succès, le dossier est au fait de l’administration judiciaire du travail. Là-bas, en dépit des appels à comparaître, l’homme, d’après une source, n’a jamais daigné se présenter encore moins chercher à rencontrer les anciens employés de son entreprise pour un règlement à l’amiable du dossier. Pire, l’homme s’est souvent illustré par des dérogations à l’endroit de son avocat ou encore de la Présidence de la République à qui il rejette une partie de la responsabilité dans cette affaire.
Une fuite en avant qui n’a jamais pour autant décourager les anciens employés du média autrefois proche du Palais, qui tiennent à tout prix à recevoir leurs indemnités. Ce qui explique malgré le nombre d’années, qu’ils n’ont jamais lâché prise. S’étant même payer les services d’un Huissier.
Cette affaire digne du comportement d’un homme à qui le Gabon à tout donné, montre le caractère farouche du célébrissime Edgar Yonkeu, protégé de La Mama et par abus du Palais. Ici, c’est le droit des jeunes gabonais de jouir de leur labeur et pourtant priorités de l’action présidentiel qui est bafoué. Il faut dire que la lenteur dans le règlement de ce dossier et la protection indirect dont jouit le patron de Direct Prod, ancien producteur de la chanteuse Shan’l ne sont pas de nature à agir en faveur des employés.
Plus étonnant encore, le fait que l’homme bénéficie de soutiens pour l’organisation d’un événement qui n’a pour seul finalité que celle de divertir la population, notamment la jeunesse gabonaise et remplir les poches de ce dernier au détriment de celles de ses employés.
Mais tout cela n’est pas nouveau. Puisqu’à se référer à la presse locale, Edgar Yonkeu est connu au Gabon pour des scandales similaires. Soit pour des faits d’« escroquerie » ou d’« illégalité » de tout genre. Le dossier Gaboneco est d’ailleurs en soit, une preuve qui conforte ces pensées de l’opinion.
Sinon, comment expliquer que quatre ans après, l’homme n’est pas daigné trouver une parade pour se séparer en des bons termes avec ses anciens employés ? La réponse est presque perspectible ! Cette affaire appel une fois de plus à la responsabilité de l’intéressé, des Responsables de la Présidence de la République, du peuple gabonais a qui Edgar Yonkeu revendique la présence « massive » pour la bonne organisation de son Festival Music Collaboration et celui des artistes qui doivent sur ce cas précis, se départir de leur rôle d’intolérance face aux inégalités voulues.
En effet, en participant à ce concert sachant la teneur de certains dossiers à caractère sociaux pesant sur l’homme, Fally Ipupa, Josey, Didi B et les autres s’illustreront dans une contradiction avec certains valeur véhiculés dans leur chanson. Car entend-t-on souvent, le rôle de l’artiste est aussi celui de ne pas tolérer les inégalités. Quelques soit leur forme.
Le fils du bled