Depuis la prise de pouvoir par les militaires le 30 août dernier, on observe une montée vertigineuse des revendications sociales à travers le pays. Afin d’éviter une implosion pouvant perturber le déroulement de la transition, Dieudonné Minlama Mintogo propose la mise en place du Conseil National du Dialogue Social (CNDS).
Au regard de la multiplication des foyers de tension, des menaces de mouvements de grèves dans différents secteurs d’activités et de la stigmatisation envers plusieurs investisseurs, il est urgent d’agir pour éviter que cette situation perdure et ne conduise à une véritable crise sociale, suivie d’une détérioration du climat des affaires au Gabon, pouvant perturber sérieusement le déroulement de la Transition.
Dieudonné Minlama Mintogo, lors de sa sortie médiatique récente, a fait savoir que « Lors du dialogue d’Angondjé, j’avais proposé la mise en place du Conseil National du Dialogue Social (CNDS) », laquelle avait été fortement soutenue à cette époque par les participants de cet événement. « Malheureusement, les différents gouvernements successifs qui ont suivi l’organisation de ces assises n’ont pas rendu cette mesure effective ».
A cet effet, au regard de la situation actuelle et soucieux de la préservation des acquis, du climat des affaires et de la concorde nationale, Dieudonné Minlama Mintogo appelle « solennellement le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma, à mettre en place le Conseil National du Dialogue Social ».
De ce fait, Dieudonné Minlama Mintogo propose trois (3) principales missions qui devront être assignées au CNDS, à savoir « procéder à l’examen des différents cahiers de charges des syndicats et coordonner les négociations entre les parties prenantes ; négocier une trêve sociale jusqu’à l’organisation des prochaines élections ; ouvrir les discussions et rassurer les investisseurs ». a-t-il indiqué.
Le fils du bled
