Dans un geste qui a choqué les plus hautes instances du Gabon, un groupe d’agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a récemment menacé de couper l’électricité et l’eau potable du pays. Suite à cette menace inacceptable, sept agents ont été placés en garde à vue au B2, à Libreville.
L’incident a provoqué une condamnation ferme de la part du chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a qualifié ces pratiques d’un autre temps. Dans le cadre de son séjour à Mouila, dans la Ngounié, le chef de l’État a tenu à rappeler l’engagement du Gabon envers l’État de droit et a souligné le régime d’exception dans lequel le pays est désormais engagé.
Face à cette situation, les délégués syndicaux et délégués du personnel de la SEEG ont tenu à présenter leurs excuses pour les actes de certains de leurs collègues. Ils ont publié un communiqué où ils expriment leur respect et sollicitent la clémence du chef de l’État à l’égard des agents impliqués dans cette affaire.
La menace de coupure d’électricité et d’eau potable constitue une action illégale et irresponsable qui met en péril la sécurité et le bien-être de la population. Les autorités ont réagi rapidement pour rétablir l’ordre et veiller à la préservation de l’État de droit.
Il incombe maintenant au chef de l’État et aux autorités compétentes de décider des mesures appropriées à prendre pour traiter cette affaire et empêcher de telles actions de se reproduire. Il est essentiel de promouvoir le respect du bien-être de la population et de s’engager envers le fonctionnement harmonieux des institutions publiques et privées.
Sofia