Malaise au sein de l’opposition gabonaise, que l’on s’appelle : Alternance 2023, PG 41, CORP ou LIPPADES. Un sale temps pour des leaders politiques à cols blancs. Les campagnes de tentatives de déstabilisation ou anti pouvoir à travers des boycotts sont des bouleversements aux antipodes de ce que le peuple gabonais attend de son opposition.
La responsabilité, le patriotisme et l’intérêt républicain en général. Une attitude rétrograde dont la classe politique a du mal à s’accommoder. Désintéressée, humiliée et sans repère, l’opposition gabonaise a fini par livrer à la face de l’opinion publique nationale ses véritables tares. Une élite d’acteurs qui tremblent face aux enjeux à venir devant un pouvoir qu’ils ont pourtant honni pendant la durée du septennat finissant.
« On ne peut vous empêcher de rêver mais continuer à rêver pendant que nous on avance » avait ironisé à l’Assemblée nationale le Premier Ministre Alain-Claude Billie By Nzé à l’occasion de la Déclaration de politique générale (DPG) du gouvernement devant représentation nationale.
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans un contexte de démystifier le rôle du leader d’opinion à ouvert grandes les portes de la Concertation politique aux acteurs de l’opposition en leur accordant beaucoup plus d’égards au détriment de ceux de sa formation politique le PDG (Parti démocratique gabonais) et ses alliés. Malheureusement.
Les Alexandre Barro Chambrier, Pierre-Claver Maganga Moussavou, Paulette Missambo, Jean-Valentin Léyama et leurs suites respectives devraient-ils se comporter comme des gens indispensables quand il s’agit de parler de démocratie et du renforcement de certains aspects du processus électoral du pays. En d’autres temps, l’engagement en politique à constituer un facteur non négligeable pour l’aboutissement d’une orientation de valeurs paroles et d’éthique pour la République. Témoignage de l’éclat d’une (re) connaissance pour servir non pas un intérêt personnel mais plutôt une exigence de la démocratie.
Triste changement de paradigmes et de mœurs pour ceux qui se prévalent du statut d’opposant et du reniement du pouvoir. Une nouvelle opposition serait-elle possible au Gabon au lendemain de la Concertation politique convoquée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
L’impression aujourd’hui dégagée par le Docteur Séraphin Akuré Davain laisse penser à un nouveau présage. Ce qui est la preuve que trop combattre le pouvoir a érodé les attentes du peuple. Qui n’est pas prêt de pardonner ces égards au regard de l’opulence affichée par certains leaders politiques de l’opposition dont les actes posés paraissent obsolètes. Et qui passent parfois pour l’arrogance.
Thierry Mocktar