Dans le cadre d’une meilleure prise de décision et d’engagement sur les questions de sécurité commune dans la sous-région, la capitale gabonaise a abrité du 15 au 16 janvier 2023, la réunion au sommet du Comité des chefs de Police d’Afrique centrale (CCPAC).
Des Assises qui avaient pour objectifs de procéder à l’examen « de la prévalence de la criminalité en Afrique centrale » et dont les ramifications portent sur la déstabilisation des économies des états.
« Nous observons de la part de ces criminels, l’utilisation des modes opératoires de plus en plus sophistiqués et innovants qui leur permettent d’agir avec beaucoup de subtilité afin d’échapper aux mailles des services de sécurité », a indiqué le Ministre gabonais délégué à la présidence de la République de la transition chargé de l’intérieur, Hermann Immongault.
En effet, d’après des statistiques, le crime organisé coûte à la sous-région environ un peu plus de 10 milliards de dollars par an. Des actions de lutte entre le fléau seraient en train d’être mises en œuvre par les États en vue de l’éradication du phénomène par une répression accrue.
L’Afrique centrale est confrontée à plusieurs formes de criminalité « transfrontalière » et de trafics illicites entretenus par des personnes regroupées en bandes organisées impliquant des nationaux et des étrangers.
Thierry Mocktar
