Si l’affaire a fait les choux gras de la presse locale et des activistes, il ressort qu’après des enquêtes approfondies conduite par notre Rédaction, cette information est purement et simplement une fakenews, et donc une fausse information.
Selon la page Infos Oyem, qui avait publié cette information erronée, la jeune Franne aurait été prise en partouze par ses enseignants, le tout en contrepartie d’une amélioration de ses moyennes de classe, ainsi que celle de l’obtention de son baccalauréat, au terme de l’année.
Poursuivant ses prétendues révélations, Infos Oyem écrivait que de cette relation, la jeune fille serait tombée enceinte.
Relayée par plusieurs médias, dont le nôtre, ainsi que de certains activistes, une investigation plus étendue, dont un entretien avec de nombreuses sources a conduit à la conclusion que tout était un grossier montage dont le but n’aura été, visiblement, que de nuire à la bonne réputation de la jeune compatriote.
Même si l’administrateur d’Infos Oyem, que nous avons eu au téléphone, continue d’insister sur la véracité de son information, il ressort que les éléments placés de bout en bout sont loin de corroborer ces assertions.
D’abord, Franne n’a jamais fréquenté au Lycée Richard Nguema Bekale d’Oyem, au nord du pays. Ensuite, cette dernière a eu son bac l’an dernier au collège Dominique Savio, les documents en notre possession en font foi. Enfin, elle ne serait pas enceinte.
Quant aux enseignants répondant aux prénoms de Thierry et René, ils sont introuvables au Lycée Richard Nguema Bekal.
De ce fait, la question qui taraude les esprits des uns et des autres est celle de savoir les raisons de la diffusion de cette fausse information par Infos Oyem, laquelle a entraîné plusieurs médias dans la propagation de cette fakenews.
Selon les mêmes sources, l’informateur d’Infos Oyem se serait ravisé en présentant ses excuses à la jeune Franne. Ce qui aurait poussé l’administrateur de la page Infos Oyem à retirer son poste illico presto.
Sur cette même lancée, la Rédaction de Mediaposte présente, à cet effet, à la jeune Franne, les excuses pour avoir relayé cette information erronée sans toutefois pousser l’investigation plus loin.
Toutefois, le ministère de l’Économie numérique, la Haute Autorité de la Communication (HAC) et le ministère de la communication sont interpellés dans le sens de réguler les réseaux sociaux dans notre pays. Il est temps que le gouvernement se penche sur cette question.
La rédaction