Activités de la 11e édition de la Foire Transfrontalière annuelle d’Afrique Centrale (FOTRAC).
Le mardi 1er décembre 2020 dernier à Kye-Ossi au Sud du Cameroun s’est tenu un atelier porté sur la sensibilisation de la Résolution 1325 Femmes, Paix et Sécurité du conseil de sécurité des Nations-Unies adopté par l’assemblée générale des Nations unies le 31 Octobre 2000.
Cet Atelier a vu la participation de trois panélistes : le ministre Gabonais de la décentralisation, de la cohésion et du développement des territoires Mathias OTOUNGA OSSIBADJO, Pépécy OGOULIGUENDE, haut cadre de l’administration Gabonaise, Expert en Genre, Médiation et Négociation, par ailleurs Présidente de l’ONG Malachie et le Camerounais Alain KAMGA WALADJO, président d’ONG.
Les différents intervenants ont mis un accent particulier sur la nécessité pour les femmes de s’approprier la Résolution 1325, Femmes, Paix et Sécurité et les autres instruments dont la CEDEF, tous favorables à l’autonomisation des femmes dans la sous-région.
« La thématique sur la » sensibilisation de la Résolution 1325 Femmes, Paix et Sécurité » a suscité un grand intérêt de la part des participants, aussi bien institutionnels que la société civile et les jeunes sur la nécessité de s’impliquer dans la prévention et la gestion des conflits.
Le terrorisme et l’extrémiste violent font désormais partis de notre quotidien et il faut que les citoyens soient informés et outillés pour ne pas se retrouver de façon indirecte, membres de ses organisations terroristes. Les jeunes et les femmes sont souvent des proies faciles à cause de leur vulnérabilité.
L’atelier visait donc à sensibiliser et renforcer les capacités de ses cibles vulnérables afin d’être vigilants.
Sur le commerce transfrontalier, la circulation des personnes et des biens, cette mobilité humaine peut être un canal de discrimination de toute forme de violence à l’échelle sous régional. La veille de la zone de libre-échange continental d’Afrique, il est important de mettre en place des mécanismes de sécurité et de prévention pour toute forme de violence à l’échelle sou régional, améliorer les conditions de commerce parce que l’autonomisation économique des populations est un élément important de la prévention des conflits. Car la pauvreté, le chômage font partie des éléments structurels qui alimentent lesdits conflits pouvant être latent.
La paix n’est pas synonyme d’absence de guerre. » À indiquer Pepecy OGOULIGUENDÉ l’une des panélistes.
Aussi, elle rappelle que l’année en cours marque la célébration du 20e anniversaire de la Résolution 1325, paix et sécurité, tout comme le 25e anniversaire de la déclaration de Beijing.
Par DRB