« Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis ». Cette prophétie du président gabonais Ali Bongo Ondimba est en phase de concrétisation avec le lancement des travaux de réhabilitation de l’axe routier Ntoum-Cocobeach par Toussaint Nkouma Émane, le Ministre des travaux publics, de l’équipement, des infrastructures, charge de l’inter connexion du territoire.
Une promesse du président de la République Ali Bongo Ondimba aux populations de l’Estuaire qui ont exprimé cette doléance lors de la première phase de la tournée républicaine dans la province.
La traduction en acte de la parole du chef de l’État de réhabiliter dans l’urgence ce tronçon de route, très important pour la province, s’est fait en présence de plusieurs personnalités politiques et administratives des deux localités dont les Ministres Michel Menga M’Essone (Décentralisation) et Camélia Ntoutoume Leclercq (Éducation nationale).
En effet, sous l’impulsion du président de la République, le gouvernement a été instruit de l’élaboration d’un programme prioritaire de réhabilitation d’urgence des routes en terre. « Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme prioritaire, il était indispensable de pouvoir aligner la réhabilitation de cet axe routier », a précisé Toussaint Nkouma Émane. Qui a rassuré que les financements, près d’un milliard de francs CFA, pour mener le chantier à son terme sont disponibles. Pour que tout se passe dans le droit fil de la volonté du chef de l’État et des attentes des populations.
D’un linéaire de près de 85 km, la réhabilitation de ce tronçon qui relie les deux localités de la première province du pays, constitue un grand soulagement pour les populations impactées.
« Ces travaux en régie concernent, évidemment, le traitement des bourbiers, la réfection des ponts en bois pour certains, et par la suite un rechargement en l’attente sur tout le linéaire et l’ensoleillement de la voie », a indiqué le conducteur des travaux de l’entreprise adjudicataire, Socoba.
Deux lots de 40 et 43 km chacun sur les 83 km ont été segmentés pour plus d’efficacité des travaux qui vont durer près de huit mois avant de circuler sur une route praticable en toute saison.
Thierry Mocktar