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vendredi, 22 novembre 2024

Élection présidentielle 2023 : Que (re) cherche Denis Sassou Nguesso

Dans quelques mois, le Gabon, va organiser des élections générales en vu du renouvellement de l’Assemblée nationale et l’ensemble des Conseils locaux sur le territoire national. Il s’agira également de l’organisation du scrutin présidentiel qui focalise, déjà, toutes sortes de convoitises au plan national et à l’extérieur.

Ce n’est plus un secret de polichinelle, de nombreuses forces occultes, dont des dirigeants de la Sous-région, entendent instrumentaliser, par leurs main-noires, ces consultations populaires que la classe politique gabonaise souhaite voir apaisées et transparentes.                     

D’ailleurs dans ces stratégies occultes au relent d’une ingérence, des tractations secrètes en cours entre ces chefs d’États avec certains leaders de l’opposition feraient état d’une instrumentalisation possible de candidats  ou encore du financement de la campagne de ces derniers avec un objectif de contrôle extérieur du pays à travers ces parrainages en cas d’élection – très improbable – de ces potentielles candidatures « marionnettes ».              

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso ne cacherait plus cette ambition en recevant des « émissaires » à la solde pour faire avancer le funeste projet qui viserait à mettre le Gabon sous une coupe sombre. Afin de freiner le dynamisme de sa démocratie rayonnante et qui a fait l’éloge du pays lors de la transition réussie de 2009 en maintenant le pays dans la stabilité institutionnelle et sociale.                           

D’aucuns avancent des hypothèses de l’affinité parentèle entretenue par le dirigeant congolais avec certaines familles gabonaises. Alors que d’autres, pessimistes, privilégient des velléités politiques. Parlant de cette mainmise, il se susurre également de l’instrumentalisation, aux cours de ces élections, de l’option du soutien des candidatures communautaires dans certaines régions du pays.

Des modèles électoraux qui sont source d’une implosion sociale dans certains pays de la Sous-région et ailleurs sur le continent. Au bout de leur résignation et sans plus une alternative crédible, l’opposition gabonaise envisagerait l’option du choix de ce mode de scrutin de la honte et antidémocratique pour espérer une issue politique favorable. Qui, en plus, ne cadre pas avec la légalité républicaine du pays, estime pour sa part, un analyste politique de la situation.

Thierry Mocktar

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