Réunis en collectif, les « anciens » employés de la société Duty Free Shop Akassi de l’aéroport de Libreville sont montés au créneau le 6 juin dernier pour réclamer le paiement de leurs droits, dont des arriérés de salaires et les indemnités de durée de travail. Le personnel dénonce également le laxisme de leur hiérarchie, alors qu’une décision judiciaire a été prononcée.
Après plusieurs années d’activité au Gabon, la société Duty Free Shop Akassi de l’aéroport de Libreville, a définitivement cessé toute activité en février 2019. Si la filiale gabonaise a succombé au même sort connu par les représentations maliennes et camerounaises, les employés eux ne savent pas à quel sain se vouer. Et pour cause, en plus de six mois d’arriérés de salaires, ces derniers réclament à leur hiérarchie, le paiement de leurs indemnités de travail dont la durée.
A ce titre, alors qu’une décision judiciaire a été prononcée par le Tribunal du commerce en faveur de ces derniers, le collectif des « anciens » employés d’Akassi invite leur hiérarchie a assumé ses responsabilités. « Le débat est essentiellement focalisé sur les biens d’Akassi, censés être vendu afin de nous permettre d’être dédommagé et la mise au claire des actions d’Akassi », fait constater le compte-rendu de la réunion du collectif.
Dans la foulée de cette alternative, le collectif s’étonne de ce que l’ancien directeur général adjoint et la dénommé Philomène Ndouongo Kouna toujours présents au Gabon ne puissent trouver une solution pour évacuer ce contentieux. Pour le collectif, il y a un jeu d’entourloupe entretenu par la hiérarchie d’Akassi pour mener en pâture les employés d’Akassi et ne pas s’acquitter des droits des employés.
Ce, d’autant plus que la direction était informé plusieurs mois en arrière de la rupture de contrat avec GSEZ, après le départ d’ADL. Or, cette dernière avait caché cette information pour des raisons inavouées.
Depuis, malgré l’implication de l’Inspection du travail et du Tribunal du Commerce, les employés peinent à rentrer en possession de leur droit. Pendant ce temps, leur hiérarchie se la coule douce entre Libreville et l’Europe.
Le fils du bled