Dans le cadre du dialogue national inclusif au Gabon, les débats au sein de la sous-commission « Régimes et institutions politiques » ont captivé l’attention des participants hier, jeudi 25 avril au stade d’Agondjé. Des discussions passionnées ont émergé autour de questions cruciales telles que le régime politique, la durée de la transition, la limitation des mandats et l’organisation des élections.
À la lumière des différentes opinions exprimées, il a été noté que la majorité des Gabonais semblent enclins à soutenir un régime présidentiel caractérisé par une séparation stricte des pouvoirs. Les débats ont également porté sur la durée de la transition, avec un équilibre délicat entre les engagements internationaux et les réalités nationales.
La question brûlante de la limitation des mandats a suscité des réflexions approfondies, aboutissant à des propositions visant à renforcer la Constitution en érigeant les limites de mandat en dispositions non révisables. Une attention particulière a été accordée à la durée du mandat présidentiel et à son renouvellement, dans le but de promouvoir la stabilité politique.
En parallèle, les discussions sur l’organisation des élections ont souligné l’importance de renforcer l’organe en charge du processus électoral, tout en maintenant son indépendance. Des débats ont porté sur la nécessité de maintenir un équilibre budgétaire en limitant le nombre de parlementaires et en anticipant les implications financières liées à la retraite de ces derniers.
Les décisions issues de ces débats complexes seront révélées lors de la plénière générale prévue pour le 27 avril. Il est clair que les participants ont navigué à travers une diversité d’opinions pour parvenir à des accords sur des questions cruciales, démontrant ainsi un engagement envers la démocratie et la construction d’un avenir politique solide pour le Gabon.
Le fils du bled
