Le gouvernement de la république conduit par Christiane Ossouka Raponda annonce la Phase 2 d’allègement des mesures restrictives liées à la pandémie de la Covid-19, lors d’une conférence de presse organisée à Arambo ce vendredi 16 octobre 2020. Parmi les nouvelles mesures d’assouplissement, l’on cite entre autres ; le couvre-feu prévu désormais de 22 h à 5 h, le coût de test dépistage à 5 000 francs CFA, la réouverture des lieux de culte, etc.
C’était le moment tant attendu par la population gabonaise, celui de voir 7 mois plus tard l’assouplissement des mesures restrictives liées à la pandémie de la Covid-19. Pendant près d’une heure, les membres du gouvernement ont détaillé les nouvelles mesures d’assouplissement en sa Phase 2 pour lesquelles doivent s’adapter tout individu entrant ou vivant au Gabon.
Ainsi, « le couvre-feu passe désormais de 22 heures à 5 heures du matin avec application immédiate dès ce vendredi 16 octobre 2020. La réouverture des lieux de culte (mosquées, Églises, Mbadjas, Temples Maçonnique, etc.) avec un nombre limité à 30 personnes. Et cela est applicable également pour les cérémonies et festivités organisées sur l’ensemble du territoire national à partir du 30 octobre 2020. » À indiqué le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Noel Lambert Matha.
« Les restaurants sont désormais autorisés à rouvrir sous certaines conditions, et le coût de tests de dépistage Covid-19 est désormais à hauteur de 5 000 francs CFA. » À déclaré pour sa part le ministre de la Santé Guy Patrick Obiang Ndong.
Le ministre des transports Léon Armel Bounda Balonzi à quant à lui préciser : « Pour les voyageurs sur le territoire national, un test de négativité datant de 14 jours est obligatoire, tandis que pour l’international le test obligatoire de négativité doit dater de 5 jours pour se voir embarquer. »
Notons que si les Débits de boissons et Boîtes de Nuit demeurent fermés, un guichet d’accompagnement a cet effet est mise en place.
Toutefois, dans son allocution le Premier ministre chef du gouvernement invite les populations à la prudence tout en respectant davantage les gestes barrières.
Par S.E MISSEVOU