Depuis l’annonce de Jean Patrick Iba-Ba, l’archevêque de Libreville, suite à la réouverture des Églises catholiques du Gabon sans autorisation du gouvernement ce 25 octobre 2020, sans doute par crainte d’une confrontation avec les religieux, le gouvernement à son tour annonce la tenue d’une conférence de presse sur les allègements des mesures restrictives.
Le gouvernement annonce la tenue d’une conférence de presse le vendredi 16 octobre prochain, laquelle s’appuiera sur la phase 2 de l’allégement des mesures restrictives prises le mois de mars dernier dans le cadre de la lutte contre la propagation de la covid-19 au Gabon.
Des mesures boudées pour la simple raison que la pandémie semble en baisse, de ce fait les populations ne comprennent pas les raisons du maintien de l’état d’urgence par le gouvernement.
Selon Guy Patrick Obiang Ndong, ministre de la Santé « la seconde vague de contamination au covid-19 en Europe, et dans plusieurs autres régions du monde, les autorités gabonaises ne souhaitent prendre aucun risque à ce sujet » a-t-il indiqué récemment
Une raison peu convaincante pour l’archevêque de Libreville annonçant pour sa part la réouverture de toutes les paroisses de l’archidiocèse de Libreville le 25 octobre 2020, une annonce aux allures d’un bras de fer avec le gouvernement.
De son côté, le gouvernement pond un communiqué annonçant la tenue d’une conférence de presse le vendredi 16 octobre 2020. Une attitude qui laisse croire que les autorités redoutent une confrontation avec les religieux tout en optant pour l’apaisement en permettant à nouveau la réouverture de manière responsable les églises, bars, motels, etc.
Qu’à cela ne tienne les populations attendent de pied ferme le contenu de cette conférence de presse.
Par Pierre BOUTAMBA
