Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, l’opposant gabonais pourrait, dans les tous prochains jours, faire l’objet de poursuites judiciaires suite à des propos séditieux, tenus sur la chaîne de télévision française « France 24 », appelant à la manifestation de la violence en vue de susciter un coup d’État et, évoquant par l’occasion, la possibilité d’une « guerre civile » au Gabon.
Dans une prompte réaction, le gouvernement gabonais qui se réunit, ce Vendredi 4 mars 2022 en session du Conseil des Ministres, a fermement condamné ces propos « graves » et « inacceptables », qui tombent sous le coup de la loi, dans un communiqué rendu public Mercredi dernier.
Visiblement esseulé et reclus suite à la désolidarisation d’un grand nombre de ses sympathisants, le leader de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) – opposition radicale au régime de Libreville – accablé de tout soutien intérieur et extérieur passerait désormais pour un opposant grabataire dont la sédition, l’appel à la violence et tendancieux sont désormais les valeurs cardinales du sacerdoce « politique ».
En effet, suite à ces propos du 18 février dernier sur « France 24 », le gouvernement gabonais attaché à la légalité constitutionnelle et au respect des règles démocratiques à rassurer les populations sur le fait que sa sécurité est pleinement assurée, la paix sociale et la Concorde civile garanties dans le pays. A cette occasion, il se réserve le droit de porter plainte auprès des Autorités judiciaires compétentes.
Thierry Mocktar