Libreville, la capitale gabonaise accueille, le 20 novembre prochain, le 30ème anniversaire de la CIMA (Conférence interaméricaine des marchés d’assurance).
Cette commémoration, placée sous le haut patronage du président Ali Bongo Ondimba, sera l’occasion pour le Secrétaire général de cette organisation créée en 1992 à Yaoundé au Cameroun, Blaise-Abel Ezo’o Engolo, de promouvoir les missions et les performances de celui-ci.
Le Secrétaire général de cette organisation ne manquera pas d’exprimer sa gratitude à l’endroit des Autorités gabonaises, qui rendent cet événement possible. Aussi, la Cima saisira-t-elle l’opportunité de cette commémoration pour faire le bilan de son action.
Si beaucoup reste encore à faire pour le régulateur du secteur des assurances de 14 pays africains, « le chemin parcouru jusqu’ici mérite néanmoins une telle solennité », estime Blaise-Abel Ezo’o Engolo.
En effet, « en 30 ans d’existence, la Cima s’est imposée comme un exemple d’intégration et d’union africaine pour une bonne régulation et supervision de l’industrie des assurances », a-t-il affirmé.
Avec des signaux au vert, malgré la période de crise liée au Covid-19, un taux annuel de croissance 2021 établit à 8,5 % et des placements réalisés par les assureurs dans les États membres chiffrés à 2746 milliards de francs CFA en 2021, le Secrétaire général de la Cima note un bilan plutôt positif.
De plus, au 31 décembre de l’année dernière, la Cima totalisait un chiffre d’affaires de 1499 milliards de francs CFA, de 2461 milliards de provisions techniques, de 112 compagnies d’assurance-vie et de 21 entités de réassurance.
A noter que la célébration prévue à Libreville devrait voir la présence des Ministres en charge du secteur assurance des pays membres, mais aussi des experts du domaine.
Thierry Mocktar