« Tous les Petits Métiers participent au processus de développement du Gabon », ne cesse de prôner Gaston Midoungani.
Entamé dans le milieux des années 90, par le même Gaston Midoungani en contribution avec des hautes personnalités gabonaises et françaises de l’époque, parmi lesquels : Georges Rawiri, Marcel Eloi Chambrier, Guy Nzouba Ndama, Richard Auguste Onouviet, Guy Bertrand Mapangou, Jacques Devilliers (alors Secrétaire général de la Chambre des Petits Metiers de France), avec une attention particulière du défunt Président Omar Bongo Ondimba, le secteur des Petits Metiers tend aujourd’hui à devenir un élément de politique publique pour le gouvernement gabonais.
Un aboutissement heureux d’un processus qui devrait contribuer davantage à l’amélioration quantitative de l’économie sociale du Gabon, à travers la valorisation des métiers artisanaux : vannerie, coiffure, les services… Au moment où le parlement vient d’adopter un cadre juridique, pour sortir le secteur d’informel, avec la proposition de loi portant attribution et fonctionnement de la Chambre des Petits Métiers du Gabon (CPMG), une reconnaissance nationale mérite d’être réservée aux pionniers de ce processus.
A quand cet hommage national ? s’interroge-t-on aujourd’hui, au moment où les Autorités gouvernementales en charge du Commerce et de l’Artisanat semblent s’illustrer dans une sorte de confusion. En effet et on ne le dira jamais assez, Gaston Midoungani est et reste ce valeureux compatriotes qui a pris à bras-le-corps cette problématique en vue de la mise d’une Chambre des Petits Métiers dans notre pays, afin de s’arrimer à l’expérience française.
Une démarche courageuse et louable qui fait du Gabon un leader africain en matière des Petits Métiers.
Par Thierry Mocktar