Il aurait donc fallu une décision de la Cour Constitutionnelle pour booster l’apathie du gouvernement afin de mettre en place le processus de l’élection d’un nouveau bureau du CGE (Centre gabonais des élections), dont la loi rendait caduc toute forme d’existence juridique et légale.
Le Ministre en charge de l’intérieur, Lambert-Noel Matha, après son audition devant la haute juridiction, avait été instruit de procéder, avant la fin de la deuxième quinzaine du mois en cours, au renouvellement du bureau du CGE.
La réunion convoquée hier à l’auditorium de l’immeuble Arambo, avec l’ensemble des responsables des partis politiques (majorité-opposition) a été l’occasion de décider de la date de la tenue de nouvelles élections qui devraient avoir lieu, le 30 janvier au plus tard.
Un Collège électoral spécial ainsi que le Comité adhoc, organes en charge d’organiser le scrutin, devront être mis en place dès les 24 et 25 janvier prochains.
Thierry Mocktar Mba