‘’Si savoir se taire est une qualité, savoir se taire préserve de la calamité’’ (Sagesse africaine). Depuis qu’il a recouvré la liberté, l’ancien bagnard de Bolossoville (Minvoul) ne semble plus se sentir dès qu’il s’est, singulièrement, arroger l’étoffe ample du « messie » d’une opposition défroqué en perspective à l’élection présidentielle de 2023 prochain.
L’homme lorgnerait effectivement une candidature de sa personne au prochain scrutin.
Pourtant l’ancien député du Parti démocratique gabonais (PDG), après six années d’internement purgé à Sans-famille (SF) – aurait promis à ses ouailles de consacrer, désormais, sa vie à Dieu.
Avec un « agenda caché » devrait-on pour autant tromper des sympathisants sous le couvert de la fidélité à l’éternel ? Surtout quand on sait le destin qui a été réservé aux prélats qui se sont détournés de la parole des Évangiles pour affronter le monde politique.
Bertrand Zibi aurait-il finalement opté pour être le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle de 2023 ? Où l’homme entend s’offrir un nouveau « buzz » pour faire parler de lui, comme en 2016.
Dans tous les cas, les gabonais ne sont pas loin de se faire « bizuter » par une énième parodie. Les ambitions politiques et futures de Bertrand Zibi, qui exaspèrent déjà au sein de son camp politique et les acteurs qui lui ont ouvert les portes de leurs agapes. Ces ambitions seraient-elles définies par la « pseudo » tournée de papotage dans le Woleu-Ntem. Diantre. Car le destin de l’ancien pensionnaire de la Prison centrale de Libreville semble désormais pris en main (?).
Une prétendue tournée entreprise dans le septentrion natal qui livrerait, très certainement, des desseins sombres qui s’inscrivent dans une logique de candidature à la présidentielle de 2023. Ce n’est d’ailleurs pas une première pour les gabonais d’avoir « affaire » à un candidat dit le « messie ».
Mais tous ont toujours lamentablement échoué. Les épisodes de 2009 (Mba Obame) et 2016 (Jean Ping) sont encore vivants dans la conscience collective des gabonais malgré l’usure du temps.
Des sources concordantes indiqueraient, par ailleurs, que cette tournée de Bertrand Zibi aux allures de précampagne aurait pour but de recueillir la « bénédiction » des siens. Dans quel intérêt (?).
Thierry Mocktar
