Cinq jours durant, venus des quatre coins du continent, les experts africains et leurs partenaires traditionnels ont examiné à Libreville, du 29 août au 2 septembre 2022, les pistes de solutions pour faire face aux défis majeurs des changements climatiques et définir ensemble une position commune qui sera leur tableau de bord, lors du prochain sommet de la COP-27 de Charm El-Cheick.
La cérémonie de clôture présidée par le Professeur Lee White a été l’occasion pour le Ministre gabonais de l’environnement et du plan climat de rappeler l’importance du continent africain de « ressources » pour faire à la crise environnementale.
« Le président Ali Bongo Ondimba l’a dit. L’Afrique a des solutions, l’Afrique a de la sagesse. C’est à nous de porter ces solutions vers le monde plutôt que d’attendre que le monde vient à nous », a dit en substance le membre du gouvernement.
En effet, ces solutions s’articulent, pour certaines, autour de : la diminution de CO², renverser la tendance et absorber le CO², etc.
Les participants ont, unanimement reconnu le Gabon comme étant le pays plus positif en matière carbone au monde. Ainsi que l’engagement du président de la République Ali Bongo Ondimba en ce qui concerne la préservation de la nature et dans la lutte contre les changements climatiques.
D’où l’exhortation faite aux pays pollueurs de contribuer au financement de l’adaptation. Afin de considérer les changements climatiques comme une « urgence planétaire ».
Le Gabon, selon le membre du gouvernement, entend faire du FGIS (Fonds gabonais d’investissement stratégique) un instrument étatique à vocation d’échanger les crédits carbone à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays.
C’est sur une note d’espoir que les différents délégués se sont séparé pour préparer le sommet de la CPO-27 en Egypte au mois de novembre prochain.
Thierry Mocktar