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mardi, 26 novembre 2024

Biens mal acquis (BMA) : Jean Ping dans les entrailles de la nébuleuse

Aussi curieux que cela puisse paraître, l’on avait toujours fait croire à l’opinion que la fratrie du défunt Président Omar Bongo Ondimba, ou encore que l’actuel chef de l’État du Gabon, Ali Bongo Ondimba, était concerné par cette nébuleuse affaire franco-française appelée « Biens mal acquis (BMA) ».

Un dossier dont une certaine opposition politique érigée en donneur de leçon a toujours considéré comme le mal du pays parce que les noms ou certaines personnes proches du pouvoir gabonais ont été cité sans pour autant que leur implication soit avérée.

Il faut dire que ces derniers sont simplement victimes d’un port de patronyme dont on ne peut changer le destin,  soutien un constitutionnaliste local. Ce qui ne serait pas le cas pour d’autres citoyens gabonais avec la réouverture de ce dossier par la justice française.

En effet, il est présagé du fait que plusieurs personnalités gabonaises de premier plan pourraient être impliquées dans ce dossier. Depuis lors, c’est le branle-bas dans le camp de l’opposition. C’est le cas notamment de Jean Ping qui devrait prochainement être mis en examen judiciaire dans ce dossier à rebondissement.

Le chef de file de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) – opposition radicale – aurait profité de sa position de privilégier, au détriment de la fratrie du président Omar Bongo Ondimba, pour s’offrir un imposant patrimoine financier et immobilier dans l’hexagone, dont l’adresse a été révélée par la presse, selon des sources de la justice française. Comme on dit très souvent : »Tel est pris qui croyait prendre ». Ce qui était bien prévisible. Car du moins, certaines sources au fait du « larbinisme » qui prévalait dans les arcanes du pouvoir sous Omar Bongo Ondimba, feraient état de l’appropriation à des fins personnelles de puits de pétrole non déclarés de l’État gabonais devenus propriétés exclusive de PP (Ping & Ping).

Cela ne surprend d’ailleurs personne. Certains gabonais se souviennent également de cet incident de l’aéroport de Libreville, où de nombreux immigrants chinois ont débarqués par charter à la demande de Jean Ping. Il avait alors fallu l’intervention personnelle du chef de l’État actuel, Ali Bongo Ondimba, alors Ministre de la défense nationale, pour assouvir la pression du défunt Président pour la satisfaction de celui qui promettait mettre le Gabon à « l’abri du besoin », Jean Ping.

On retrouve certains de ces chinois à « l’abri du besoin » au Gabon et à la tête de plusieurs empires financiers  ou dans des secteurs stratégiques de l’économie nationale : bois, hydrocarbures, services. Certains engagent parfois des conflits d’intérêts contre l’État gabonais.

Jean Ping devra bien répondre devant la justice française de ces biens afin de s’expliquer sur leur acquisition. Affaire à suivre.

Thierry Mocktar

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