Dans le cadre des échanges permanents qu’il entretient avec les différentes administrations du pays, le Président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a, ce Vendredi 18 février 2022, eu une séance de travail avec des responsables de haut rang des différents corps de métiers des Forces de défense et de sécurité (Gendarmerie nationale, Armée de l’air, Aviation légère des armées, Sapeurs-pompiers et de la Garde républicaine).
La délégation conduite par le Lieutenant- Colonel Jean-Denis Makita – Directeur de l’École de la Gendarmerie nationale – composée de 90 éléments est allée s’enquérir du fonctionnement de la Chambre basse du Parlement gabonais. Suivi d’une visite guidée sous la conduite du maître des lieux, Faustin Boukoubi.
Les hôtes d’un jour du Président de l’Assemblée nationale, à travers leur porte-parole, n’ont pas manqué de remercier le président de l’institution pour l’accueil qui leur a été réservé et l’objet de leur visite « qui s’inscrit dans le renforcement des connaissances des agents sur le travail législatif et parlementaire », a indiqué le Lieutenant-colonel, Jean-Denis Makita.
En effet, le Gabon, comme tout État organisé dispose d’institutions spécifiques au service du peuple souverain : le Président de la République, le Gouvernement, le Parlement et les autres institutions constitutionnelles.
L’unité d’action commande que ces institutions travaillent en synergie en vue d’améliorer le bien-être des populations et de garantir la stabilité du pays. S’agissant spécifiquement de l’Assemblée nationale, elle a pour mission, selon les termes de l’article 36 de la Constitution gabonaise, le vote des lois, consentir l’impôt et le contrôle de l’action du gouvernement par l’évaluation des politiques publiques. Ces missions dévolues aux députés le sont en toute responsabilité par deux moyens d’actions qui constituent la législation et le contrôle.
Au terme de ces échanges, Faustin Boukoubi, a indiqué à ces hôtes « que le contrôle que le Parlement exerce sur l’action du gouvernement se fait à posteriori et non à priori et qu’il ne revient pas à lui de censurer, de quelque manière que ce soit, les actes réglementaires, fussent-ils, illégaux. Cette prérogative incombant au juge », a-t-il précisé, avant de procéder à la remise à chaque participant du livre d’or pour la Paix de l’Assemblée nationale.
Il est à noter que cette rencontre s’est déroulée dans un contexte de strict respect des mesures barrières liées à la lutte contre le coronavirus.
Thierry Mocktar