Présent à Cotonou au Bénin dans le cadre des travaux de l’Assemblée générale de l’Union des Conseils économiques, sociaux et institutions similaires Francophone (UCESIF), ténu du 1er au 2 juin, le Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Julien Nkoghé Bekalé, à la tête d’une importante délégation gabonaise, a présenté la vision de son pays, face à la problématique du réchauffement climatique.
Une problématique planétaire qui est au cœur des préoccupations du moment pour les décideurs à travers le monde, dont le président gabonais Ali Bongo Ondimba en est l’un des leaders reconnus.
« Pour le Conseil économique, social et environnemental du Gabon et le gouvernement de la République gabonaise, la gouvernance de l’eau est facteur de paix dans le monde, elle est un indicateur du développement humain », a précisé Julien Nkoghé Bekalé pour souligner l’importance de cette denrée pour la survie des populations.
Non sans avoir rappelé que le réchauffement climatique expose la planète à bien des calamités dont l’accès à l’eau potable.
Par conséquent, les Conseillers économiques et sociaux, conformément aux résolutions issues de la Conférence des nations-unies pour l’eau, tenue le 22 mars 2023, s’engageaient à renforcer les actions internationales francophones relatives à la gestion de l’eau.
À la suite de l’adoption d’une feuille de route dénommée « L’appel de Cotonou », les Présidents des Conseils économiques et sociaux de l’UCESIF invitent les gouvernements à mettre en priorité dans leurs agendas politiques la question liée à la gouvernance de l’eau afin de permettre aux populations d’avoir l’accès à l’eau potable et à prioriser son usage.
Il est à noter que ces travaux auxquels le Gabon a participé ont été présidé par Thierry Beaudet, président du Conseil économique et social de France et président en exercice de l’UCESIF en présence du Garde des sceaux, Ministre de la justice de la République du Bénin, Yves Détchénou représentant du chef de l’État béninois Patrice Talon.
Thierry Mocktar
