Depuis la nuit des temps, le Gabon, par sa stabilité institutionnelle, politique, économique et sociale a toujours été considéré comme un havre de paix et pacifique. Ce qui se traduit par l’invasion massive et quasi quotidienne d’un flux d’immigrés clandestins, dont le seuil de tolérance a largement dépassé les données conventionnelles.
Des immigrés qui, au péril de leur vie en bravant vent et marée, ont une seule envie, celle d’atteindre « l’Eldorado » ou la « terre promise » qu’est le Gabon pour vivre en parfaite harmonie et, même, au mépris parfois des lois gabonaises en vigueur.
Ce qui ne semble pourtant pas être le cas pour les ressortissants gabonais vivant dans des pays prétendument dits « frère » à l’étranger. Depuis de nombreuses années, il ressort d’ailleurs que des sujets gabonais sont constamment victimes d’exactions multiples dans leurs pays d’accueil. Sans que cela m’émeut les Autorités gabonaises compétentes dont la passivité de réaction est reconnue.
Que fait-on alors du principe de la réciprocité en pareille circonstance ?
Le cas à Tunis (Tunisie) de l’étudiante Fransca Tonda Issoughi, devrait amener les autorités gabonaises à l’application, sans autre forme de mesure, de ce principe qui est recours conventionnel. Car le motif d’incarcération de la jeune fille, pourtant inscrite en 2ème année de Génie logiciel à l’École supérieure polytechnique internationale privée (ESPIP) de Spax – une autre ville du pays – cadre parfaitement avec la violation flagrante du statut particulier, dont bénéficient l’étudiante, et la violation de la Charte universelle des droits de l’homme.
Selon la convention universelle des nations-unies, le principe de la réciprocité est convenu à chaque État lorsque ses intérêts se trouvent bafoués par un autre État tiers.
Thierry Mocktar