En dépit des efforts énormes et des sacrifices financiers consentis par le gouvernement pour offrir de meilleures conditions d’accueil aux jeunes apprenants, il y’a en encore, responsables d’établissements qui se comporteraient comme des « chefs de gangs », dirait un confrère, en foulant au pied la note ministérielle n° 1360/MESRSTTENFC/SG du 31 août 2022 relative à la note circulaire n°001/MENFC/CAB relative aux modalités d’inscription et de réinscription des élèves dans les établissements publics du pays.
Une note qui vise la lutte contre la vie chère dans le domaine de l’éducation pour alléger les charges des parents de familles nombreuses ou nécessiteuses. Et qui reparti la clé d’utilisation des frais y afférents. Malheureusement, il se trouverait que certains chefs ou responsables d’établissements ne respectent pas ces dispositions pour des raisons qui leur sont propres, et ignorées de la tutelle.
Selon le site « Gabonactu.com » dans l’une de ses dernières parutions, dans certains établissements secondaires de la place (le CES du Centre, le CES de Mindoubé, le Lycée Nelson Mandela, le Lycée Raymond Bouka) les responsables de ces structures réclameraient des sommes d’argent exorbitant pour l’inscription de leurs rejetons. Au mépris des instructions ministérielles.
Plusieurs parents d’élèves qui se sont rendus dans ces centres d’accueil ont été confrontés à cette forme d’escroquerie, relate le média en ligne.
D’ores et déjà, l’on s’interroge si le gouvernement va continuer à demeurer indifférent face à ce qui se présente déjà comme une impunité. Alors que l’on annonce une année scolaire des plus apaisées pour le bien-être et l’épanouissement intellectuel de la jeunesse gabonaise.
Thierry Mocktar
