Dans un contexte marqué par des difficultés croissantes en matière d’approvisionnement en eau et en électricité à Libreville en particulier et dans tout le Gabon en général, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) fait face à une crise profonde, mettant à rude épreuve la patience des usagers.
Face à cette situation critique, Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition et chef de l’État, a pris des mesures audacieuses pour réformer en profondeur l’entreprise publique. La décision majeure annoncée consiste en la mise en administration provisoire de la SEEG, avec la nomination prochaine d’un administrateur provisoire.
La refonte de l’organigramme, la réduction du nombre de directeurs au profit d’une structure plus claire et efficace, ainsi que la mise en place d’une direction dédiée à la sécurité et à la lutte contre la fraude, illustrent l’ampleur des changements engagés par le général président.
De plus, la digitalisation des systèmes, la renégociation de la dette et la standardisation des compteurs sont autant de mesures qui visent à assurer la pérennité et l’efficacité de la SEEG. Par ailleurs, afin de préserver les intérêts et les droits sociaux des travailleurs de la SEEG, aucune réduction d’effectif n’est prévue et les salaires des agents ne seront pas impactés.
Enfin, le CTRI procédera le 30 août prochain à la remise de 18 000 compteurs monophasés et 4 500 compteurs triphasés. Désormais, les compteurs monophasés seront installés au coût de 70 000 francs CFA au lieu de 140 000 francs CFA. Quant aux compteurs triphasés, ils seront installés au coût unitaire de 120 000 francs CFA au lieu de 280 000 francs CFA. L’installation des compteurs au-dessus de ces tarifs exposera les auteurs aux rigueurs de la loi. Le patriotisme et l’engagement des personnels et syndicats de la société au patriotisme.
Sofia
