Dans une de nos parutions du week-end dernier : « Présidentielle 2023 » l’impact négatif des réseaux sociaux sur le débat politique », nous tenions à démontrer que dans un pays où l’État de droit, comme le Gabon, l’utilisation des « réseaux sociaux » dans le processus électoral constitue une source de débordement social. Une sorte de « nazisme » contemporain. Quand on sait ce que cette doctrine aurait valu au monde. Surtout quand les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont utilisées à des fins politiciennes ou propagandistes par certains acteurs pour instrumentaliser l’opinion afin d’influencer le résultat électoral.
Dont, seuls les pouvoirs publics détiennent généralement les données réelles des différents scrutins.
On peut dire que notre article a véritablement fait mouche dans le milieu de l’opposition. Au regard de l’hostilité reçue en retour de la part de ce camp politique qui nous a promis le pire à travers ses régents. Et nous savons sur quoi s’en tenir. L’exemple des hackers, disons-nous, mis à contribution par la Coalition pour la nouvelle république (CNR) en 2016, est encore vivace dans la mémoire des gabonais.
Depuis notre article, les choses semblent avoir évolué de manière positive. Car les aspects développés par nos soins pourraient rencontrer l’assentiment favorable des pouvoirs publics qui se réunissent en ce début de semaine en session d’un Conseil interministériel à Libreville. Surtout que la maîtrise du point crucial évoqué pourrait contribuer à l’apaisement du pays en période électorale, lors de la proclamation, par les entités compétentes des résultats électoraux officiels avec la non-utilisation des « réseaux sociaux » dans ce processus.
L’explosion des nouveaux outils de la communication devrait permettre aux pouvoirs publics d’exhorter les populations de s’en tenir ou invité au sens de la rigueur de la loi, à la responsabilité, au moment où la facilité et l’accès libre aux « réseaux sociaux » entraîne une non-maitrise des contenus publiés. Une manière aussi pour appeler davantage les leaders d’opinion à se distinguer par un esprit d’analyse. Pour les professionnels du secteur, par le respect de l’éthique et de la déontologie.
Dans certains pays de la sous-région et du continent, le refus d’accès des observateurs internationaux au processus électoral ou l’interdiction de l’usage des « réseaux sociaux » dans le processus électoral a été l’occasion pour les autorités de ces États de publier les résultats électoraux réels et cohérents sans que cela n’entrave en rien aux « libertés fondamentales ». Le gouvernement gabonais qui œuvre et milite toujours pour des scrutins populaires apaisés ne gagnerait-il pas en s’inspirant de ces modèles pour préserver la paix sociale dans le pays en période pré et postélectorales ?
Cet article, disions-nous plus haut, à créer dans les arcanes de certaines ouailles de l’opposition un désert de bon sens ou une cécité de bon sens. Au cas où le gouvernement s’appuierait à l’exécution des différents pans développés par notre orientation. Un vent de panique qui aurait valu, pour nous, un bûcher d’invectives et injures. On comprend dès lors que l’apanage du respect de la dignité de la personne n’est pas du ressort de l’opposition. Pour autant, l’opposition peut-elle encore avoir le sommeil tranquille ? Tout dépend désormais et naturellement de la capacité de réaction du gouvernement face à ce que l’on peut considérer comme la restauration des valeurs dans le processus électoral gabonais. Dont la suite promet évidemment…
Thierry Mocktar
Visiblement vous ne comprenez rien à votre propre analyse. Vous parlez de propagande alors que vous êtes les premiers à vous faire les grattes papiers de ceux qui organisent le chaos. Commencez à traiter des causes plutôt que des conséquences. Comment des hackers peuvent ils inverser les résultats recueillis par écrit sur des PV ? Lesquels sont compilés au gouvernorat de chaque localité et annoncés par le CGE ? Qui ne sait pas que le CGE est entièrement contrôlé par le PDG ? Qui manipule réellement les résultats dans ce pays ? Je crois que l’expertise du Procès Verbal Video(PVV) proposé par le Vice Président de REAGIR, Francky Meba Ondo dit Meboon vous fait réagir. C’est justement grâce aux réseaux sociaux que les gabonais ont eu accès aux résultats et ont par la suite manifesté leur mécontentement en découvrant le score soviétique dans le Haut-Ogooué ainsi que l’annulation des résultats des bureaux de vote dans le 2e arrondissement de Libreville. Le PVV serait une des nombreuses solutions proposées par l’opposition pour connaître les résultats. Qui est fou de vous faire confiance ?! Les réseaux sociaux ont grandement contribué à la prise de conscience dans notre pays, elle a ouvert les yeux sur les dérives du gouvernement et des tenants du pouvoir. Elle a mis un stop à la manipulation de masses, un stop à des caquets comme vous.