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jeudi, 10 octobre 2024

La transition gabonaise sous le feu des critiques de la presse camerounaise.

Malgré une prise de pouvoir qualifiée de pacifique par de nombreux observateurs, la transition gabonaise est confrontée à une pluie de critiques depuis le coup d’État, principalement émanant de la presse camerounaise.

Depuis la mise en place du régime militaire à Libreville, la transition gabonaise fait face à une série de sanctions de la part de certaines institutions communautaires et internationales, qui cherchent à affaiblir l’action du gouvernement en place. De plus, la presse étrangère se livre désormais à un lynchage médiatique envers le processus de transition mis en œuvre au Gabon.

Dans le contexte occidental, ces réactions peuvent être attribuées en partie à la perte d’intérêts économiques de certains ressortissants dans le pays. Le régime déchu, par ses pratiques, assurait le maintien de ces intérêts, ce qui explique la réaction de l’occident face à la transition en cours au Gabon. Cependant, cette situation a finalement été renversée grâce à la pression exercée par le peuple gabonais et son armée, dans un souci patriotique.

De manière surprenante, malgré les critiques, le président actuel de la transition, le général de brigade Brice-Clotaire Oligui Nguéma, connaît un succès diplomatique remarquable lors de ses visites officielles dans certains pays « amis ». Son action courageuse et dévouée pour le bien de la patrie est reconnue et suscite admiration et convoitise.

De plus, cela suscite un grand intérêt de la part des investisseurs étrangers qui sont attirés par les opportunités et les propositions garanties par le Comité de transition pour la restauration des institutions (Ctri), visant le développement et la transformation du Gabon.

Sur le continent africain, plus spécifiquement en Afrique centrale, la presse camerounaise, pays voisin, semble se spécialiser dans la déformation, l’intoxication et la désinformation du contexte politique, économique et social au Gabon . Cette situation contraste avec la réalité de leur propre pays, qui n’est pas considéré comme un modèle de démocratie, avec des exactions dénoncées et une oppression des peuples anglophones réclamant plus de démocratie face à un régime dictatorial et autoritaire en place depuis plusieurs décennies.

Le Gabon, en refusant de succomber au totalitarisme, à la corruption et au culte de la personnalité, a montré l’exemple d’un changement de paradigme politique, économique et social. Les pays de la sous-région qui aspirent à suivre cette évolution devraient suivre cet exemple plutôt que d’ instrumentaliser les critiques virulentes dans la presse à l’encontre du Gabon.

Le 30 août dernier, le Gabon a dit non à la confiscation du pouvoir au profit d’un clan, démontrant ainsi son engagement en faveur d’une gouvernance plus transparente et démocratique. Cet exemple devrait inspirer les pays de la sous-région qui continuent de maintenir au pouvoir des dirigeants qui manipulent les procédures électorales et maintiennent l’arbitraire, au détriment de la démocratie. Quelle est leur motivation derrière de telles pratiques ?

Thierry Mocktar

MEDIAPOSTE
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MEDIAPOSTE, est un media en ligne, qui traite, analyse et décrypte toute l'actualité du Gabon. Il existe depuis 2017.

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4 Commentaires

  1. La transition est une affaire Gabono Gabonaise, les Gabonais ne critiquent pas ce qui se passe ailleurs. Pourquoi cet intérêt contre productif de l’action du CTRI ? Le Cameroun à plus de problèmes que le Gabon occupez un peu de la partie Anglophone en guerre depuis….et laissez nous tranquille.

  2. Une critique n’est pas un mal en soit, mais nous prions au peuple camerounais de faire des critiques qui apporte un temps soit peu des solutions à son voisin, nous pouvons voir que chez eux il y a plus de linges sale que au GABON

  3. Franchement cette cabale menée par les pays frères me frustre. J’ai vécu pendant 15 ans au Cameroun sans problème car, je me suis conformé aux lois et règlements de ce pays. Il m’a été donné de constater que le Cameroun est très protecteur de ses intérêts. Ce qui est surprenant, c’est quand le Gabon veut préserver les siennes que des critiques acerbes fusent de toute part et surtout de nos frères Camerounais qui pourtant ont beaucoup de marchés au Gabon. Triste!!!

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