Le district de Makouké, dans la province du Moyen-Ogooué, est confronté à un problème croissant de conflit entre les hommes et les éléphants. Les récentes rencontres entre les deux parties confirment l’ampleur de la situation.
Le dernier incident, survenu le 28 novembre dernier, a causé la panique parmi les habitants lorsqu’un éléphant a pénétré dans la cité, restant immobile pendant plusieurs heures. Cette série d’incidents a eu un impact profond sur la vie des habitants de Makouké, créant un traumatisme généralisé et une inquiétude constante. Malheureusement, ce conflit n’est pas nouveau.
Les rencontres avec les éléphants sont devenues une occurrence quotidienne à Makouké, menaçant la sécurité et le bien-être des habitants. Un événement tragique s’est produit en octobre dernier lorsqu’un éléphant a violemment attaqué une personne, qui se trouve actuellement en soins à l’hôpital militaire d’Owendo.
L’indignation des habitants est compréhensible. Ils s’interrogent sur la protection accordée aux éléphants, qui semble surpasser celle des êtres humains. Cependant, il est crucial de comprendre la complexité de la coexistence pacifique entre les hommes et les éléphants. Les éléphants sont une espèce protégée et la conservation de leur habitat est primordiale, tout en assurant la sécurité des communautés locales.
Il est donc essentiel que les autorités prennent des mesures rapides et efficaces pour résoudre ce problème urgent à Makouké. Cela nécessite une approche holistique impliquant des experts en conservation, des responsables politiques et les populations locales. La création de zones protégées, le renforcement des mesures de sensibilisation et de formation, ainsi que l’utilisation de méthodes dissuasives non létales, sont des exemples de solutions possibles pour réduire les conflits et assurer la cohabitation pacifique entre les humains et les éléphants.
Newman
