Dans un exposé lors des travaux en atelier consacré au segment transport à l’occasion des Assises nationales sur la vie chère au Gabon, par le Directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), Godwin Alini Yandjangoye a laissé entendre que l’autorité de régulation portuaire devrait être considérée comme un instrument au service du développement et qui œuvre contre la flambée des prix.
Contrairement aux spéculations tenus par une certaine opinion, parmi laquelle, des cosignataires ainsi que d’autres opérateurs véreux, extrapolent sur les prix de services aux navires pratiqués par l’Office. Prétendant que ces derniers sont chers. « En matière de transport, en général, il y a le mode de transport et l’infrastructure de transport qui accueille le mode de transport. L’OPRAG, quant à lui ne gère que l’infrastructure et non le mode de transport », a précisé Godwin Alini Yandjangoye.
Tout en balayant du revers de la main les accusations malveillantes portées à l’encontre de l’administration dont il a la charge. Car, l’OPRAG en lui-même n’est qu’un accompagnateur des manœuvres d’abordage de navires qui accostent les ports du Gabon. Ces accusations gratuites et infondées qui proviendraient d’une certaine castre de personnes visent à saper la dynamique impulsée par notre Direction générale, ont estimé pour leur part, certains cadres agissant sous-couvert. Il se trouve, d’ailleurs, que depuis 2006, les prix homologués pour le service au navire, comme on veut le laisser entendre.
Les armateurs se rémunèrent eux-mêmes avec le fret maritime. On constate aussi que durant la période Covid-19, le fret maritime a explosé de manière à ce que personne n’ait été consulté. Un des éléments qui contribue déjà à la flambée des prix dans le pays. Étant donné que plus de 80 % des échanges commerciaux du Gabon transitent par le port d’Owendo. Et, et que les importateurs n’ont pas manqué de l’impacter sur le dos du consommateur final
A l’OPRAG on dénonce, par contre, une extrapolation. Alors qu’il y a bien d’autres administrations qui interviennent au niveau du port d’Owendo. Toute chose qui crée une certaine parafiscalité en ajoutant des taxes supplémentaires. La compétitivité des ports ne se justifie pas. La raison est ailleurs au regard de l’étude faite récemment entre l’Office des ports et rades du Gabon. Sur le plan technique, la configuration du port d’Owendo n’est pas la même que cette des autres structures de la sous-région construites en eau profonde.
Thierry Mocktar
