Le gouvernement gabonais dirigé à l’époque par Alain Claude Bilie-By-Nze avait pris une décision controversée en suspendant la diffusion de plusieurs chaînes de télévision internationales dans tout le pays. Cette mesure liberticide aurait été ordonnée par l’ancien porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha.
Selon la Haute autorité de la communication (HAC), annonçant cette interdiction provisoire le 26 août dernier, les médias France 24, RFI et TV5 Monde étaient accusés de manquer d’objectivité et d’équilibre dans leur couverture des élections générales en cours.
Pour maintenir ce black-out médiatique, le gouvernement a également instauré un couvre-feu et suspendu l’accès à internet après la fermeture des bureaux de vote, soi-disant pour prévenir tout appel à la violence.
Bien que la responsabilité de ces actes antidémocratiques soit principalement imputée au gouvernement de Bilie-By-Nze, des sources proches de l’ancien régime affirment que l’ordre de suspendre les médias internationaux provenait de la Présidence de la République, et plus précisément de Jessye Ella Ekogha, Conseiller spécial.
Certains professionnels des médias accusent même J’essye Ella Ekogha d’avoir créé des médias fantoches pour servir les intérêts du pouvoir en place. De plus, J’essaye Ella Ekogha avait également refusé d’accréditer plusieurs journalistes étrangers, dont Pierre Lepedi du journal Le Monde, et avait renvoyé une envoyée spéciale de Jeune Afrique vers Paris la veille des élections.
Ces actions démontrent la volonté de Jessye Ella Ekogha de contrôler l’information et de limiter la liberté de la presse au Gabon. En suspendant des médias internationaux et en refusant l’accréditation à des journalistes étrangers, il a cherché à manipuler la narration des élections en cours.
Ces actes antidémocratiques sont inacceptables et témoignent du mépris de l’ancien régime envers la liberté de l’information.
Sofia (source GMT)